Le 4 avril 2017, une frappe aérienne sur la ville de Khan Cheikhoun dans la province d'Idlib, en Syrie, a été suivie par l'intoxication aux produits chimiques de nombreux habitants. Des sources locales proches de l'opposition font état de 80 morts et de 200 blessés et en imputent la responsabilité aux forces gouvernementales syriennes. Damas rejette ces accusations et explique que le bombardement aérien sur Khan Cheikhoun a touché un entrepôt d'armes chimiques appartenant à des groupes terroristes et dont les agents actifs ont contaminé la population.