«Ils ont pris cette décision d'avance, et cela témoigne du fait que les événements ont été fabriqués», a-t-il indiqué.
Le responsable syrien a également assuré que les autorités syriennes s'engageaient à créer toutes les conditions nécessaires pour permettre à la commission chargée d'enquêter sur l'incident de mener son travail.
«L'équipe chargée d'enquêter sur les circonstances de l'attaque chimique arrivera à Damas dans les jours à venir. Le gouvernement syrien assurera toutes les conditions nécessaires pour son travail», a poursuivi Faisal al Mikdad.
Le Conseil de sécurité de l'Onu a récemment examiné le nouveau rapport de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), qui a confirmé l'utilisation du gaz sarin contre le village syrien de Khan Cheikhoun. Le document a été remis à la commission conjointe mise en place par l'OIAC et l'Onu, qui est chargée d'établir les coupables de l'attaque.
Dans la nuit du 6 au 7 avril, 59 missiles de croisière Tomahawk ont été tirés depuis deux navires américains en Méditerranée sur la base aérienne syrienne de Shayrat, près de Homs, en réaction à une dispersion chimique à Khan Cheikhoun attribuée par Washington aux forces fidèles à Bachar el-Assad.