À ce jour, aucun expert n'a encore visité le lieu du drame de Khan Cheikhoun dans la province syrienne d'Idlib, a déclaré la porte-parole du ministère des Affaires étrangères russes Maria Zakharova lors d'un briefing.
«Il est encore trop tôt pour mettre un point final à la question de savoir par qui et comment du gaz sarin a pu être utilisé dans la province d'Idlib. D'autant plus que personne n'a encore visité le lieu de la tragédie, ni la mission de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques, ni le mécanisme d'enquête conjoint de l'OIAC et de l'Onu sur des cas semblables. Je tiens à souligner encore une fois que jusqu'à présent, malgré tous les rapports, les briefings qui ont eu lieu, les discours d'experts et de représentants des pays, aucun expert n'a encore visité les lieux», a affirmé Mme Zakharova.
L'opposition syrienne a annoncé le 4 avril qu'une attaque aux armes chimiques avait fait 80 morts et 200 blessés à Khan Cheikhoun, dans la province d'Idlib, accusant les troupes gouvernementales syriennes d'être à l'origine de la dispersion chimique. Le commandement syrien a rejeté la responsabilité de l'incident sur les djihadistes et leurs alliés. Les autorités du pays ont rappelé qu'elles n'avaient jamais utilisé des armes chimiques contre les civils et les terroristes et que l'arsenal chimique syrien avait été retiré du pays sous le contrôle de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC).