Khan Cheikhoun: les déclarations sur l'origine «syrienne» du sarin dénuées de fondement

© AFP 2024 Phillip GuellandArmes chimiques
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Le ministère russe des Affaires étrangères a commenté la déclaration du chef de la mission conjointe OAIC-Onu sur l'origine «syrienne» du sarin utilisé à Khan Cheikhoun, la qualifiant de «sans fondement».

Les experts de la mission OIAC-Onu ont accusé Damas d'utilisation de gaz sarin dans la localité syrienne de Khan Cheikhoun en avril dernier. La Russie a attiré l'attention sur la déclaration du chef du Mécanisme conjoint d'enquête OIAC-Onu (JIM), qui «a autant que possible loué la méthodologie utilisée par le Mécanisme et présenté son travail comme professionnel et impartial», a déclaré la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova.    

«Dans le même temps, je voudrais attirer l'attention sur le fait que le chef de la mission n'a répondu à aucune de nos questions spécifiques concernant la divergence des conclusions entre le rapport du JIM avec une approche strictement scientifique. Cela continue à susciter de la perplexité et constitue un désarroi extrême du point de vue de la science théorique, et même de la logique, que cette persistance de M. Mulet avec laquelle il continue à affirmer que le sarin utilisé à Khan Сheikhoun est d'origine syrienne», a déclaré Mme Zakharova lors d'un briefing.    

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La mission OIAC-Onu prise en flagrant délit de mensonge par Damas
La Syrie a officiellement rejeté le rapport de la mission conjointe de l'OIAC et de l'Onu. Le ministère russe des Affaires étrangères a fustigé le rapport, notant qu'il présenterait une analyse plus détaillée la semaine prochaine. La mission russe auprès des Nations Unies a qualifié «d'amateur» le dernier rapport sur les attaques chimiques en Syrie.    

L'opposition syrienne a annoncé, le 4 avril, qu'une attaque aux armes chimiques avait fait 80 morts et 200 blessés à Khan Cheikhoun, dans la province d'Idlib, accusant les troupes gouvernementales syriennes d'être à l'origine de la dispersion chimique. Le commandement syrien a rejeté la responsabilité de l'incident sur les djihadistes et leurs alliés. Les autorités du pays ont rappelé qu'elles n'avaient jamais utilisé d'armes chimiques contre les civils et les terroristes et que l'arsenal chimique syrien avait été retiré du pays sous le contrôle de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC).    

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