«Nous nous attendons à ce que la version d’une mise en scène de l'incident [à Khan Cheikhoun, ndlr], elle aussi, soit soigneusement étudiée. Honnêtement, de plus en plus, nous penchons sur cette version», a-t-il indiqué.
Il a également souligné que le Mécanisme d'enquête conjoint Onu-Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) disposait de toutes les conditions pour mener une inspection sur l'aérodrome de Shayrat où, selon les Américains, était stocké le gaz sarin utilisé à Khan Cheikhoun. Pourtant, «pour une raison inconnue», il refuse de le faire.
«Il reste plus d'un mois avant l'expiration du mandat actuel du Mécanisme d'enquête conjoint Onu-OIAC, au cours duquel il est possible de sélectionner et d'analyser des échantillons. Mais la direction du Mécanisme, pour des raisons inconnues, refuse catégoriquement de donner les instructions appropriées. Je crains que cela témoigne non seulement de l'incapacité, mais aussi de la réticence à mener une enquête véritablement qualitative, sinon il est difficile d'explique la situation actuelle», a conclu le diplomate.