En cas de confirmation, poursuit-il, il s'agirait d'une violation grave de la Convention sur l'interdiction des armes chimiques (CIAC).
M.Nebenzia a également rappelé que le Conseil de sécurité de l'Onu s'était réuni mercredi dernier en vue de débattre du désarmement et de la non-prolifération chimique en Syrie. Ainsi, le Conseil a passé sous silence des livraisons présumées de substances chimiques en Syrie depuis les États-Unis et la Grande-Bretagne, a-t-il indiqué.
Pour rappel, le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Faisal Mekdad, avait auparavant déclaré que les substances toxiques retrouvées dans les dépôts d'armes des djihadistes à Alep et à l'est de Damas auraient été produites par des compagnies américaines et britanniques. Les représentants des sociétés en question ont toutefois démenti catégoriquement ces allégations.