La Grèce s'est vue contrainte d'amortir une dette de 300 mds EUR après que le gouvernement socialiste arrivé au pouvoir en
octobre 2009 eut révélé les falsifications dans les statistiques
financières commises par le cabinet précédent. Le déficit budgétaire du
pays a atteint 12,7% du PIB, soit quatre fois le niveau maximal
autorisé dans la zone euro. Athènes a demandé à l'UE de lui apporter un soutien politique
afin de pouvoir emprunter à un taux moins élevé. Les conditions
d'emprunt actuellement applicables à la Grèce sont les plus
désavantageuses des 16 pays de la zone euro.