Le Fonds monétaire international refuse actuellement de participer à la troisième tranche de l'aide financière pour la Grèce et l'appelle à des réformes économiques importantes.
Mme Lagarde a noté que ces conditions n'étaient actuellement pas remplies et les résultats de la réforme des retraites n'étaient pas encore visibles, bien que son lancement ne puisse qu'être applaudi. Selon elle, le FMI constate le processus politique lancé à Athènes, cependant, son étalement dans le temps reste incertain.
La réforme des retraites controversée dans la République hellénique est la cause principale de l'inquiétude des observateurs internationaux qui vont bientôt se prononcer sur la mise à disposition de la troisième tranche de l'aide financière à Athènes d'un montant total de 86 milliards d'euros.
La Grèce a adopté, en octobre dernier, un ensemble de réformes envisageant l'introduction de nouvelles normes d'austérité qui avaient été prévues dans le programme de l'aide financière à Athènes. Les réformes prévoient, notamment, la libéralisation du marché de l'énergie, le rehaussement de l'âge de départ à la retraite, une baisse des pensions et l'aggravation des sanctions pour fraude fiscale.