Ainsi, Berlin a fini par persuader Athènes de vendre des sites d'infrastructure convoités depuis longtemps par les sociétés allemandes. La majeure partie des fonds obtenus grâce à la privatisation seront destinés à rembourser les prêts octroyés à la Grèce par ses créanciers internationaux. L'Allemagne a quant à elle prêté 60 mds EUR à Athènes.
Plusieurs membres du gouvernement grec se sont opposés à cette mesure, le ministre de l'Infrastructure Christos Spirtzis ayant estimé qu'elle "convenait plus à une colonie qu'à un pays membre de l'Union européenne".
L'ex-ministre grec des Finances Yanis Varoufakis, connu pour sa position ferme dans les négociations avec les créanciers, s'est auparavant déclaré persuadé que le programme de privatisation imposé à Athènes par Bruxelles et Berlin risquait d’avoir un effet catastrophique pour l'ensemble de l'économie nationale.