Suite au putsch avorté de juillet 2016, de multiples institutions en Turquie subissent des purges intérieures importantes sur fond de soupçons d'implication dans la rébellion. Les autorités ont suspendu, interpellé ou placé en détention plus de 82 000 militaires, policiers, magistrats, enseignants, fonctionnaires et d'autres personnes dans les jours qui ont suivi l'échec du coup d'Etat. Les recherches de 4 000 autres personnes se poursuivent. Ankara accuse le prédicateur Gulen, vivant en exil aux États-Unis depuis 1999, ainsi que « l'organisation terroriste FETO », qu'il dirige, d'avoir préparé le putsch.