Suite à la tentative de coup d’État entreprise en Turquie le 15 juillet dernier, les autorités turques ont déclaré vouloir réformer les forces armées et transférer une partie considérable des pouvoir de l’état-major au ministère de la Défense nationale. À l’heure actuelle, c’est un civil qui dirige le ministère en question.
« Désormais, les civils et les militaires accompliront leurs tâches conjointement. (…) Notre ministère comprendra 60 % de civils et 40 % de militaires », a indiqué le ministre.
Au lendemain de la tentative de coup d’État échouée, dont Ankara accuse l'ex-prédicateur Fethullah Gülen, les autorités ont lancé une purge inédite afin de débarrasser l'appareil d’État de toute influence des partisans de Gülen. Dans le cadre de cette purge, 4 500 militaires ont été limogés. Le 27 septembre, la Turquie a limogé pour la première fois 87 membres des services de renseignement turcs (MIT), pour des liens présumés avec la confrérie de l'ex-prédicateur.