Le Kremlin s’exprime sur la déclaration de Ramaphosa concernant l’arrestation de Poutine

© Sputnik . Vitaly BelousovThe Spasskaya Tower of the Moscow Kremlin and the building of the business center "Arms" in Moscow.
The Spasskaya Tower of the Moscow Kremlin and the building of the business center Arms in Moscow. - Sputnik Afrique, 1920, 19.07.2023
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Moscou n'a proféré aucune menace contre les autorités sud-africaines en lien avec l'éventuelle arrestation du Président russe lors de sa participation au sommet des BRICS, a déclaré le porte-parole de Vladimir Poutine.
Le Kremlin s’est exprimé sur la déclaration du Président sud-africain concernant l’éventuelle arrestation de Vladimir Poutine, attendu fin août au sommet des BRICS à Johannesburg.
"Personne n'a donné à comprendre quoi que ce soit. Dans ce monde, tous savent absolument ce que signifie une tentative d'interpellation du chef de l'État russe", a déclaré Dmitri Peskov.
Par conséquent, il n'est pas nécessaire "d'expliquer quoi que ce soit à qui que ce soit", a ajouté le porte-parole du Kremlin.

Position sud-africaine

La veille, le chef de l’Afrique du Sud a dévoilé sa position concernant la présence au sommet des BRICS du Président russe, visé depuis mars par un mandat d’arrêt international.
"La Russie a clairement indiqué que toute arrestation de son Président en exercice équivaudrait à une déclaration de guerre. Cela ne serait pas cohérent avec notre Constitution de risquer d’engager le pays dans une guerre avec la Russie", a déclaré Cyril Ramaphosa, selon le document dévoilé le 18 juillet par la justice sud-africaine.
Par ailleurs, un tribunal sud-africain examinera le 21 juillet une plainte exigeant l'arrestation de Vladimir Poutine s'il arrivait dans le pays, rapporte la radio SAfm. La plainte a été déposée par le parti d'opposition Alliance démocratique.

Mandat de la CPI

La Cour pénale internationale (CPI) a émis le 17 mars un mandat d'arrêt contre Vladimir Poutine et Maria Lvova-Belova, commissaire russe aux Droits de l'enfant, les accusant d'expulsion illégale de jeunes ukrainiens. La Russie indique qu'elle a procédé à l'évacuation des enfants des zones des combats.
Moscou ne reconnaît pas la juridiction de la Cour pénale internationale et a qualifié sa décision de nulle et non-avenue. Pretoria, par contre, est membre de la CPI et est théoriquement censé arrêter Vladimir Poutine s’il entrait sur son territoire.
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