- Sputnik Afrique, 1920
Sommet des BRICS 2023 en Afrique du Sud
L'Afrique du Sud a accueilli, du 22 au 24 août 2023, le XVe sommet des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud). Il a été décidé qu'à partir de 2024, six nouveaux membres rejoindront l'organisation: l'Argentine, l'Egypte, les Emirats arabes unis, l'Ethiopie, l'Iran et l'Arabie saoudite.

Ramaphosa: arrêter Poutine en Afrique du Sud signifie "déclarer la guerre à la Russie"

© AP Photo / Alberto PezzaliLe Président sud-africain Cyril Ramaphosa
Le Président sud-africain Cyril Ramaphosa - Sputnik Afrique, 1920, 18.07.2023
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Le Président sud-africain s'est exprimé au sujet de l'hypothétique arrestation du Président Poutine lors du sommet des BRICS en août prochain, en vertu du mandat d'arrêt émis par la Cour pénale internationale. Selon lui, cette décision déraisonnable et illégitime équivaudrait à une déclaration de guerre à la Russie.
Arrêter le Président russe en Afrique du Sud conformément au mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) serait déclarer la guerre à Moscou, a déclaré ce mardi 18 juillet le Président Cyril Ramaphosa.
"Il serait déraisonnable, anticonstitutionnel et illégitime pour le gouvernement du pays d’utiliser ses pleins pouvoirs pour déclarer la guerre à la Russie en arrêtant le Président Poutine", a indiqué M.Ramaphosa, cité par le portail News 24, à la Haute Cour de la province sud-africaine de Gauteng.
Vladimir Poutine est attendu en Afrique du Sud en août pour le prochain sommet des BRICS.
Ce ne serait pas conforme à la Constitution du pays de déclarer la guerre à la Russie, a poursuivi Cyril Ramaphosa, indiquant qu’en tant que Président, il a l'obligation constitutionnelle de défendre la souveraineté nationale, la paix et la sécurité dans la République.
Le chef d'État a insisté pour que sa positon ne soit pas divulguée par le tribunal pour garder la confidentialité des échanges du gouvernement sud-africain avec la CPI.
M.Ramaphosa a fait cette déclaration après que la Haute Cour de Gauteng l'a obligé à rendre publique sa position concernant le mandat d'arrêt de la CPI contre Poutine.
La CPI avait émis le 17 mars un mandat d'arrêt contre Vladimir Poutine et Maria Lvova-Belova, commissaire russe aux Droits de l'enfant, les accusant d'expulsion illégale d'enfants ukrainiens. La Russie, qui ne reconnaît pas la CPI, avait répliqué en plaçant plusieurs juges de l’organisation sur la liste des personnes recherchées.
Le continent africain, en vue d’éviter ce genre de décisions douteuses de la CPI à l’avenir, avait évoqué devoir se doter au plus vite de sa propre Cour pénale.
La décision de créer une Cour pénale africaine a été prise au sommet de l’Union africaine en 2014, mais n’a pas encore été mise en œuvre. L’Afrique du Sud doit ainsi encore reconnaître la compétence de la CPI.
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