"L’Ouganda enverra des soldats pour défendre Moscou": le fils du Président Museveni dégoupille

Kampala  - Sputnik Afrique, 1920, 31.03.2023
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Muhoozi Kainerugaba, fils du Président Museveni, a averti que son pays était prêt à défendre Moscou en cas de coup dur.
Des propos qui ont le mérite d’aller droit au but. Muhoozi Kainerugaba, ancien commandant en chef de l’armée ougandaise n’y est pas allé par quatre chemins sur Twitter, en déclarant que son pays était prêt à envoyer des soldats soutenir Moscou en cas de besoin. Le fils du Président Yoweri Museveni a souligné que l’Ouganda ne laisserait pas la Russie seule aux prises avec la menace des "Impériaux".
"Appelez-moi un ‘Poutiniste’ si vous voulez, mais nous, l'Ouganda enverrons des soldats pour défendre Moscou si jamais elle est menacée par les Impériaux!", a ainsi écrit le général Kainerugaba sur Twitter.
Muhoozi Kainerugaba a également affirmé que les Africains croyaient à la bonne volonté de Vladimir Poutine concernant la situation en Europe de l’Est, ajoutant que l’Occident "perdait son temps avec son inutile propagande pro-ukrainienne". Il a rappelé que les positions de la Chine, de l’Afrique, de l’Inde ou de l’Amérique du Sud ne collaient souvent pas au narratif occidental sur l’Ukraine.
Le leader du Mouvement MK s’est par ailleurs dit intéressé à l’idée de visiter les lieux de mémoires de Volgograd, où s’est déroulée la bataille de Stalingrad.

Diverses coopérations

L’Ouganda et la Russie ont renforcé leur partenariat dans divers secteurs ces derniers mois. Kampala s’est notamment dit "très satisfait" de sa coopération militaire avec Moscou, l’armée ougandaise achetant divers armements et technologie de "haute qualité" à la Russie. Fin mars, plusieurs pilotes de l’armée de l’air avaient par ailleurs achevé leurs formations sur des hélicoptères russes Mi-28 NE.
Côté exportation, la Russie a également livré pour la première fois de la farine à l’Ouganda, en 2022. L’église orthodoxe s’implique également dans le développement du pays et a annoncé la construction d’écoles, d’hôpitaux et de centres religieux.
Des liens qui trouvent leur traduction même sur le théâtre ukrainien. Début décembre, Sputnik avait ainsi rencontré Beness Aijo, un Russo-Ougandais surnommé "le Lénine noir", qui avait choisi de s’engager dans l’armée russe et de militer pour le rattachement du Donbass à la Russie. Tout un symbole.
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