Le Kremlin s’exprime sur la déclaration de Ramaphosa concernant l’arrestation de Poutine

Moscou n'a proféré aucune menace contre les autorités sud-africaines en lien avec l'éventuelle arrestation du Président russe lors de sa participation au sommet des BRICS, a déclaré le porte-parole de Vladimir Poutine.
Sputnik
Le Kremlin s’est exprimé sur la déclaration du Président sud-africain concernant l’éventuelle arrestation de Vladimir Poutine, attendu fin août au sommet des BRICS à Johannesburg.
"Personne n'a donné à comprendre quoi que ce soit. Dans ce monde, tous savent absolument ce que signifie une tentative d'interpellation du chef de l'État russe", a déclaré Dmitri Peskov.
Par conséquent, il n'est pas nécessaire "d'expliquer quoi que ce soit à qui que ce soit", a ajouté le porte-parole du Kremlin.

Position sud-africaine

La veille, le chef de l’Afrique du Sud a dévoilé sa position concernant la présence au sommet des BRICS du Président russe, visé depuis mars par un mandat d’arrêt international.
"La Russie a clairement indiqué que toute arrestation de son Président en exercice équivaudrait à une déclaration de guerre. Cela ne serait pas cohérent avec notre Constitution de risquer d’engager le pays dans une guerre avec la Russie", a déclaré Cyril Ramaphosa, selon le document dévoilé le 18 juillet par la justice sud-africaine.
Par ailleurs, un tribunal sud-africain examinera le 21 juillet une plainte exigeant l'arrestation de Vladimir Poutine s'il arrivait dans le pays, rapporte la radio SAfm. La plainte a été déposée par le parti d'opposition Alliance démocratique.

Mandat de la CPI

La Cour pénale internationale (CPI) a émis le 17 mars un mandat d'arrêt contre Vladimir Poutine et Maria Lvova-Belova, commissaire russe aux Droits de l'enfant, les accusant d'expulsion illégale de jeunes ukrainiens. La Russie indique qu'elle a procédé à l'évacuation des enfants des zones des combats.
Moscou ne reconnaît pas la juridiction de la Cour pénale internationale et a qualifié sa décision de nulle et non-avenue. Pretoria, par contre, est membre de la CPI et est théoriquement censé arrêter Vladimir Poutine s’il entrait sur son territoire.
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