Volodymyr Zelensky a soulevé une vague de critiques suite à l’affaire du missile tombé en Pologne ce 15 novembre, en soutenant mordicus que la frappe était russe. Si le Président ukrainien a depuis mis de l’eau dans son vin, ses errements en ont agacé plus d’un, notamment en France.
Florian Philippot, président des Patriotes, a ainsi accusé le dirigeant ukrainien d’avoir sciemment menti. Il a ajouté que les demandes financières de Kiev étaient désormais inaudibles, soulignant que la France ne pouvait plus se permettre de débourser des milliards pour l’Ukraine.
L’ancien bras droit de Marine Le Pen avait déjà dézingué Volodymyr Zelensky, l’exhortant, entre autres, à "cesser ses caprices" et à négocier une sortie du conflit, début novembre. Florian Philippot avait également affirmé que le Président ukrainien n’était qu’un "pantin" entre les mains américaines, et qu’il pourrait mal finir.
Le missile de la discorde
Les égarements de Volodymyr Zelensky à propos du missile tombé en Pologne ont été dénoncés par plusieurs autres observateurs.
Le journaliste Vincent Hervouët a ainsi accusé le dirigeant de "douter de la bonne foi de l’Otan", alors que l’Alliance Atlantique a elle-même admis que la frappe venait probablement du côté ukrainien. "Zelensky est devenu l’homme qui fait peur", a résumé le chroniqueur.
Le dirigeant ukrainien semble "prêt à l’escalade et prêt à sacrifier son propre pays", a pour sa part déclaré le journaliste Régis Le Sommier. Les accusations délibérées contre la Russie après cette frappe mettent en jeu "la crédibilité" de Volodymyr Zelensky, a ajouté l’ex-directeur adjoint de Paris Match.