Netanyahou pose une condition pour mettre fin à l'opération à Gaza

© Sputnik . Evguéni Biyatov / Accéder à la base multimédiaBenjamin Netanyahou
Benjamin Netanyahou - Sputnik Afrique, 1920, 05.11.2023
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Presque un mois après le lancement de l’opération militaire israélienne dans la bande de Gaza, le Premier ministre israélien a annoncé que la libération des otages représentait une condition pour l'arrêt des frappes sur l’enclave.
Il n'y aura pas de cessez-le-feu dans la bande de Gaza sans la libération des otages, l'opération de Tsahal se poursuivra "jusqu'à la victoire", a déclaré ce dimanche 5 novembre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou.
"Je veux aussi que vous sachiez une chose que nous ne ferons pas: il n'y aura pas de cessez-le-feu sans le retour des otages. Nous le disons à nos ennemis et à nos amis. Nous continuerons jusqu'à ce que nous les vainquions, nous n'avons pas le choix. Je pense que tout le monde s'en rend compte aujourd'hui", a-t-il indiqué lors d’un déplacement à une base de l'armée de l'air israélienne.

Plus de 10.000 morts

Le 7 octobre, la situation a commencé à se dégrader entre Israël et le Hamas, après une attaque de 4.000 roquettes tirées par le mouvement palestinien Hamas sur Israël dans le cadre de l’opération Déluge d’Al-Aqsa.
Comme riposte, les forces de Défense israéliennes ont lancé l'opération Épées de fer contre le Hamas. Israël a également mis en place un blocus complet de la bande de Gaza, la privant de l'approvisionnement en eau, en nourriture, en électricité, en médicaments et en carburant.
Depuis lors, Tsahal poursuit ses frappes contre des infrastructures civiles, dont des hôpitaux et des camps de réfugiés dans la bande de Gaza.
Les bombardements ont déjà fait au moins 10.000 morts dont plus de 9.000 côté palestinien et environ 1.400 côté israélien.

Arrêt des hostilités

Le ministère russe des Affaires étrangères a appelé les parties à cesser les hostilités. La Russie s'était portée candidate pour une médiation du conflit, puis avait essayé de faire passer une résolution pour une sortie de crise au Conseil de sécurité de l’Onu. Ce texte avait été rejeté par les États-Unis et ses alliés.
Selon le Président russe, la crise du Moyen-Orient ne peut être résolue que sur la base de la formule des "deux États" approuvée par le Conseil de sécurité des Nations unies. Ce plan prévoit la création d'un État palestinien indépendant dans les frontières de 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale.
Début octobre, Vladimir Poutine avait déjà souligné que l’embrasement autour de Gaza était symbolique de l’échec de la politique américaine dans la région.

Un impact diplomatique

L'escalade israélo-palestinienne crée des divergences, engendrant des soutiens de part et d'autres.
Le 4 novembre, Ankara a décidé de rappeler son ambassadeur en Israël pour consultation. Cela fait suite à la décision de la Bolivie de rompre les relations avec l'État hébreu. La Jordanie, la Colombie, le Chili et Bahreïn ont également rappelé leurs ambassadeurs.
Dans plusieurs pays du Maghreb, ainsi qu'en Afrique du Sud des manifestations ont été organisées en soutien au peuple palestinien.

L'historique du conflit

Le conflit israélo-palestinien est lié aux intérêts territoriaux des parties est une source de tensions et d'hostilités dans la région depuis de nombreuses décennies.
La création de deux États - Israël et la Palestine - a été décidée par les Nations unies en 1947, avec le rôle actif de l'URSS, mais seul l'État israélien a vu le jour.
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