https://fr.sputniknews.africa/20230918/le-parti-de-bazoum-soppose-a-une-intervention-militaire-de-la-cedeao-au-niger-1062196185.html
Le parti de Bazoum s’oppose à une intervention militaire de la CEDEAO au Niger
Le parti de Bazoum s’oppose à une intervention militaire de la CEDEAO au Niger
Sputnik Afrique
Initialement favorable, l’ancien parti nigérien au pouvoir PNDS Tarayya s'est opposé à une éventuelle intervention militaire de la CEDEAO. Le mouvement craint... 18.09.2023, Sputnik Afrique
2023-09-18T16:24+0200
2023-09-18T16:24+0200
2023-09-18T19:39+0200
afrique subsaharienne
niger
communauté économique des états d'afrique de l'ouest (cedeao)
intervention
mohamed bazoum
abdourahamane tiani
https://cdn1.img.sputniknews.africa/img/07e7/09/02/1061817245_0:82:3156:1857_1920x0_80_0_0_8a20412a77dffd2fc74b862e02244c02.jpg
Le recours éventuel à la force de la CEDEAO au Niger aurait des conséquences néfastes pour le pays, a déclaré le PNDS Tarayya, parti du Président renversé Mohamed Bazoum. Ce mouvement social-démocrate était au pouvoir avant le coup de force de fin juillet.Le parti explique qu’initialement il a soutenu l’option de la force avancée par la CEDEAO pour rétablir l’ordre constitutionnel dans le pays. "Après plus d’un mois d’attente, à l’intérieur du parti des voix s’élèvent aussi pour que le parti se démarque d’un soutien à une intervention armée", poursuit le communiqué.Suite à une discussion sur le sujet, du 2 au 14 septembre, "une nette majorité s’est exprimée contre une intervention armée".Par ailleurs, le parti exige la libération de Mohamed Bazoum, retenu depuis presque deux mois à son domicile, et le rétablissement de l’ordre constitutionnel.Des militaires au pouvoirUn groupe de militaires de la garde présidentielle a réalisé un coup de force à Niamey le 26 juillet. Le pays est actuellement entre les mains du général Abdourahamane Tiani, qui dirige le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP).Quelques jours après le coup, les dirigeants des États de la CEDEAO ont imposé des sanctions sévères contre les militaires, en exigeant la libération du Président élu, menaçant de recourir à la force. Cette menace n’a pour l’instant pas été mise à exécution.
afrique subsaharienne
niger
Sputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
2023
Sputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
Actus
fr_FR
Sputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
https://cdn1.img.sputniknews.africa/img/07e7/09/02/1061817245_195:0:2926:2048_1920x0_80_0_0_e9e10592229cb33704b1ebd9d789b601.jpgSputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
afrique subsaharienne, niger, communauté économique des états d'afrique de l'ouest (cedeao), intervention, mohamed bazoum, abdourahamane tiani
afrique subsaharienne, niger, communauté économique des états d'afrique de l'ouest (cedeao), intervention, mohamed bazoum, abdourahamane tiani
Le parti de Bazoum s’oppose à une intervention militaire de la CEDEAO au Niger
16:24 18.09.2023 (Mis à jour: 19:39 18.09.2023) Initialement favorable, l’ancien parti nigérien au pouvoir PNDS Tarayya s'est opposé à une éventuelle intervention militaire de la CEDEAO. Le mouvement craint des conséquences "incommensurables pour les otages, la population" du pays.
Le recours éventuel à la force de la CEDEAO au Niger aurait des conséquences néfastes pour le pays, a déclaré le PNDS Tarayya, parti du Président renversé
Mohamed Bazoum. Ce mouvement social-démocrate était au pouvoir avant le
coup de force de fin juillet.
"Les conséquences de cette intervention pourraient être incommensurables pour les otages, la population de notre pays et pourraient s’étaler dans le temps", argue le secrétaire général du parti Kalla Ankouraou dans un communiqué daté du 15 septembre et relayé sur les réseaux sociaux.
Le parti explique qu’initialement il a soutenu l’option de la force avancée par la CEDEAO pour rétablir l’ordre constitutionnel dans le pays. "Après plus d’un mois d’attente, à l’intérieur du parti des voix s’élèvent aussi pour que le parti se démarque d’un soutien à une intervention armée", poursuit le communiqué.
Suite à une discussion sur le sujet, du 2 au 14 septembre, "une nette majorité s’est exprimée contre une intervention armée".
Par ailleurs, le parti exige la libération de Mohamed Bazoum, retenu depuis presque deux mois à son domicile, et le rétablissement de l’ordre constitutionnel.
Des militaires au pouvoir
Un
groupe de militaires de la garde présidentielle a réalisé un coup de force à Niamey le 26 juillet. Le pays est actuellement
entre les mains du général Abdourahamane Tiani, qui dirige le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP).
Quelques jours après le coup, les dirigeants des États de la CEDEAO ont imposé des sanctions sévères contre les militaires, en exigeant la libération du Président élu, menaçant de recourir à la force. Cette menace n’a pour l’instant pas été mise à exécution.