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Les autorités nigériennes accusent la France de préparer une "agression"
Les autorités nigériennes accusent la France de préparer une "agression"
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Selon les militaires au pouvoir au Niger, la France déploie ses forces dans plusieurs pays de la CEDEAO "dans le cadre de préparatifs d'une agression" contre... 10.09.2023, Sputnik Afrique
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Le CNSP et le gouvernement de transition nigérien a accusé le 9 septembre la France de "déployer ses forces" dans plusieurs pays ouest-africains en vue d'une "agression" contre le Niger.Selon le communiqué, les autorités nigériennes ont constaté depuis le 1er septembre que "deux aéronefs de transport militaire type A400M et un Dornier 328 ont été déployés en renfort en Côte d'Ivoire", et que "deux hélicoptères multirôles type Super Puma" et "une quarantaine de véhicules blindés" l'ont été "à Kandi et Malanville au Bénin".Les généraux au pouvoir font également état d'"une centaine de rotations d'avions militaires cargo ayant permis de débarquer d'importantes quantités de matériel et d'équipement de guerre au Sénégal, en Côte d'Ivoire et au Bénin, pour ne citer que ceux-là"."Ces manœuvres" ont pour but de "réussir une intervention militaire contre notre pays", selon eux.La présence française contestéeDes militaires ont renversé le Président du Niger, Mohamed Bazoum, le 26 juillet et l'ont assigné à résidence, ainsi que sa famille, au palais présidentiel.En réponse, la CEDEAO a brandi la menace d'une intervention militaire au Niger, dont elle avait annoncé la préparation. Une décision soutenue par la France, qui compte environ 1.500 soldats dans ce pays sahélien.Le 3 août, les généraux nigériens au pouvoir, qui souhaitent le départ des soldats français, avaient dénoncé plusieurs accords de coopération militaire conclus avec l'ex-puissance coloniale. Ils ont déclaré que ces forces étaient désormais présentes "illégalement" au Niger.Le 5 septembre, Paris affirmait que des "échanges" étaient en cours entre armées nigérienne et française pour "faciliter les mouvements de moyens militaires français". "La question du maintien de certaines de nos forces se pose", avait déclaré le ministère français des armées.Chaque jour depuis plus d'une semaine, des milliers de personnes au total se sont rassemblées dans la capitale nigérienne Niamey, aux abords d'une base militaire abritant des soldats français pour réclamer leur départ
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Les autorités nigériennes accusent la France de préparer une "agression"
Selon les militaires au pouvoir au Niger, la France déploie ses forces dans plusieurs pays de la CEDEAO "dans le cadre de préparatifs d'une agression" contre Niamey. Selon eux, des aéronefs de transport militaire ont été déployés en Côte d'Ivoire, des hélicoptères polyvalents et des véhicules au Bénin.
Le CNSP et le gouvernement de transition nigérien a accusé le 9 septembre la France de "déployer ses forces" dans plusieurs pays ouest-africains en vue d'une "agression" contre le Niger.
"La France continue de déployer ses forces dans plusieurs pays de la CEDEAO dans le cadre de préparatifs d'une agression contre le Niger, qu'elle envisage en collaboration avec cette organisation communautaire", a déclaré le colonel-major Amadou Abdramane à la télévision nationale.
Selon le communiqué, les autorités nigériennes ont constaté depuis le 1er septembre que "deux aéronefs de transport militaire type A400M et un Dornier 328 ont été déployés en renfort en Côte d'Ivoire", et que "deux hélicoptères multirôles type Super Puma" et "une quarantaine de véhicules blindés" l'ont été "à Kandi et Malanville au Bénin".
"Le 7 septembre, un navire militaire français a accosté à Cotonou (Bénin, ndlr) avec à son bord, du personnel et des moyens militaires", selon le communiqué.
Les généraux au pouvoir font également état d'"une centaine de rotations d'avions militaires cargo ayant permis de débarquer d'importantes quantités de matériel et d'équipement de guerre au Sénégal, en Côte d'Ivoire et au Bénin, pour ne citer que ceux-là".
"Ces manœuvres" ont pour but de "réussir une intervention militaire contre notre pays", selon eux.
La présence française contestée
Des militaires ont
renversé le Président du Niger, Mohamed Bazoum, le 26 juillet et l'ont assigné à résidence, ainsi que sa famille, au palais présidentiel.
En réponse, la CEDEAO a brandi la menace d'une intervention militaire au Niger, dont elle avait annoncé la préparation. Une décision soutenue par la France, qui compte environ 1.500 soldats dans ce pays sahélien.
Le 3 août, les généraux nigériens au pouvoir, qui souhaitent le départ des soldats français, avaient dénoncé plusieurs accords de coopération militaire conclus avec l'ex-puissance coloniale. Ils ont déclaré que ces forces étaient désormais présentes "illégalement" au Niger.
Le 5 septembre, Paris affirmait que
des "échanges" étaient en cours entre armées nigérienne et française pour "faciliter les mouvements de moyens militaires français". "La question du maintien de certaines de nos forces se pose", avait déclaré le ministère français des armées.
Chaque jour depuis plus d'une semaine, des milliers de personnes au total se sont rassemblées dans la capitale nigérienne Niamey, aux abords d'une base militaire abritant des soldats français pour réclamer leur départ