https://fr.sputniknews.africa/20230905/paris-discute-avec-niamey-du-retrait-dune-partie-de-ses-effectifs-et-materiels-militaires-1061899509.html
Paris discute avec Niamey du retrait d'une partie de ses effectifs et matériels militaires
Paris discute avec Niamey du retrait d'une partie de ses effectifs et matériels militaires
Sputnik Afrique
Selon l’AFP, des échanges ont lieu pour retirer "certains éléments militaires" du pays sahélien. Paris rejetait jusqu’ici l’idée d’un départ de ses quelque... 05.09.2023, Sputnik Afrique
2023-09-05T16:08+0200
2023-09-05T16:08+0200
2023-09-05T16:10+0200
niger
france
afp
retrait des troupes
afrique subsaharienne
https://cdn1.img.sputniknews.africa/img/07e7/09/04/1061858115_0:0:3066:1725_1920x0_80_0_0_075a7398cf6f1c80ac4be6e55004e1f8.jpg
Des "échanges" ont lieu entre armées nigérienne et française sur le retrait de "certains éléments militaires" français au Niger, a appris l’AFP ce 5 septembre auprès du ministère des Armées.Les généraux qui ont pris le pouvoir fin juillet au Niger par un coup d'État ont dénoncé le 3 août plusieurs accords de coopération militaire avec Paris.Le 4 septembre, le Premier ministre nigérien nommé par les militaires au pouvoir, Ali Mahaman Lamine Zeine, a affirmé que des "échanges" avaient lieu pour obtenir un départ des soldats français. Les "échanges qui sont en cours devraient permettre très rapidement" leur retrait, avait-il déclaré au cours d'une conférence de presse.La France ne reconnaît pas les nouvelles autorités de Niamey et y maintient pour l'heure son ambassadeur, malgré les injonctions des nouvelles autorités.Paris excluait par ailleurs jusqu'ici un retrait militaire du Niger, où 1.500 soldats et aviateurs sont déployés sur la base aérienne projetée de Niamey ainsi qu'à Ouallam et Ayorou, aux côtés des Nigériens, dans la zone dite des "trois frontières" entre le Niger, le Burkina Faso et le Mali.
niger
france
afrique subsaharienne
Sputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
2023
AFP
https://cdn1.img.sputniknews.africa/img/102063/47/1020634774_0:0:2803:2804_100x100_80_0_0_78e03485ad11abba8b543afec9f32666.jpg
AFP
https://cdn1.img.sputniknews.africa/img/102063/47/1020634774_0:0:2803:2804_100x100_80_0_0_78e03485ad11abba8b543afec9f32666.jpg
Actus
fr_FR
Sputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
https://cdn1.img.sputniknews.africa/img/07e7/09/04/1061858115_0:0:2732:2048_1920x0_80_0_0_47188daacf0ab2159e6df5373b1fbb7c.jpgSputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
AFP
https://cdn1.img.sputniknews.africa/img/102063/47/1020634774_0:0:2803:2804_100x100_80_0_0_78e03485ad11abba8b543afec9f32666.jpg
niger, france, afp, retrait des troupes, afrique subsaharienne
niger, france, afp, retrait des troupes, afrique subsaharienne
Paris discute avec Niamey du retrait d'une partie de ses effectifs et matériels militaires
16:08 05.09.2023 (Mis à jour: 16:10 05.09.2023) Selon l’AFP, des échanges ont lieu pour retirer "certains éléments militaires" du pays sahélien. Paris rejetait jusqu’ici l’idée d’un départ de ses quelque 1.500 soldats déployés dans trois bases.
Des "échanges" ont lieu entre armées nigérienne et française sur le
retrait de "certains éléments militaires" français au Niger, a appris l’AFP ce 5 septembre auprès du ministère des Armées.
"Des échanges sur le retrait de certains éléments militaires ont commencé", a indiqué le ministère, sans préciser quelles unités étaient concernées parmi les 1.500 soldats français déployés dans le pays.
Les généraux qui ont pris le pouvoir fin juillet au Niger par un coup d'État ont dénoncé le 3 août plusieurs accords de coopération militaire avec Paris.
Ainsi "la question du maintien de certaines de nos forces se pose", selon le ministère, en particulier les unités chargées de l'entretien du matériel inutilisé sur place depuis plus d'un mois, comme par exemple les drones, les hélicoptères ou les avions de chasse.
Le 4 septembre, le Premier ministre nigérien nommé par les militaires au pouvoir, Ali Mahaman Lamine Zeine, a affirmé que des "échanges" avaient lieu pour obtenir un départ des soldats français. Les "échanges qui sont en cours devraient permettre très rapidement" leur retrait, avait-il déclaré au cours d'une conférence de presse.
La France ne reconnaît pas les nouvelles autorités de Niamey et y
maintient pour l'heure son ambassadeur, malgré les injonctions des nouvelles autorités.
Paris excluait par ailleurs jusqu'ici un retrait militaire du Niger, où 1.500 soldats et aviateurs sont déployés sur la base aérienne projetée de Niamey ainsi qu'à Ouallam et Ayorou, aux côtés des Nigériens, dans la zone dite des "trois frontières" entre le Niger, le Burkina Faso et le Mali.