Les États-Unis, qui ont accusé la Chine de «démagogie» et de violer le protocole de la réunion, attendent un changement d'attitude de la Chine, qui avait elle-même fait part de ses espoirs de rétablir des relations moins amères avec les États-Unis.
Reproches américains
Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a déclaré à son homologue chinois Yang Jiechi que les États-Unis allaient discuter de leurs «profondes inquiétudes» à propos des agissements de la Chine dans la région du Xinjiang, à Hong Kong et à Taiwan, de même que les attaques informatiques contre les États-Unis et les mesures de coercition économique contre des alliés de Washington.
«Chacune de ces actions menacent l'ordre basé sur le droit qui préserve la stabilité mondiale», a dit le secrétaire d'État américain.
La Chine contre-attaque
Dans une longue riposte aux déclarations préliminaires des représentants américains, le ministre chinois des Affaires étrangères a accusé les États-Unis d'user de leur puissance militaire et de leur suprématie financière pour faire pression sur des pays, et d'abuser du motif de sécurité nationale pour menacer l'avenir du commerce international.
Il a déclaré que les droits de l'Homme aux États-Unis se trouvaient à un plancher, avec des Afro-Américains «massacrés», ajoutant qu'États-Unis et Chine feraient mieux de s'occuper chacun de leurs affaires.
Le chef de la diplomatie chinoise a dit qu'il était nécessaire d'abandonner la «mentalité de guerre froide» et de confrontation. «Nous espérons ne voir aucune confrontation, aucun conflit, un respect mutuel et une coopération gagnant-gagnant avec les États-Unis», a-t-il ajouté.
Les discussions entre les deux pays devraient se poursuivre vendredi.