Le régime nord-coréen a averti trois agences de l'ONU de son intention de lancer en février une fusée transportant un satellite.
"Si le Nord (le) poursuivait (…), il en paierait le prix fort", a-t-il prévenu dans un texte lu par un haut responsable sud-coréen de la sécurité nationale, Cho Tae-yong.
Le Premier ministre japonais Shinzo Abe a de son côté qualifié ce projet de "sérieuse provocation". Son ministère de la Défense a émis l'ordre de détruire un tel missile "s'il se confirmait qu'il tombe sur le territoire japonais".
Elle constitue une surenchère de Pyongyang face à la communauté internationale qui tente de durcir les sanctions contre le régime le plus isolé au monde, après son annonce le 6 janvier d'un quatrième test de bombe nucléaire.
Ces dates laissent penser que la Corée du Nord souhaiterait le faire à l'occasion de l'anniversaire le 16 février du dirigeant défunt Kim Jong-Il, père de Kim Jong-Un.