Tokyo n'exclut pas la possibilité d'une provocation militaire de la part de Pyongyang.
"Nous avons déployé des Patriot MIM-104 dans la région d'Ichigaya à Tokyo ainsi que sur les bases d'Asaka (à la frontière entre Tokyo et la préfecture de Saitama, ndlr) et de Narashino (préfecture de Chiba, ndlr)", a rapporté le ministre japonais de la Défense Gen Nakatani.
M. Nakatani n'a pas précisé si d'autres missiles sol-air à moyenne portée Patriot MIM-104 seraient déployés au Japon. Il n'a en outre pas dévoilé si Tokyo comptait adopter d’autre mesures afin de réagir à d’éventuels essais de missiles de la Corée du Nord.
La semaine dernière, l'agence japonaise Kyodo a annoncé que d'après l’analyse de récentes images satellites du polygone de Sohae, situé au nord-ouest de la péninsule coréenne, Pyongyang s'apprêterait à tirer un missile balistique à longue portée.
Le 6 janvier, la Corée du Nord a annoncé l'essai réussi d'une bombe à hydrogène. Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un avait expliqué que cette mesure était "nécessaire" pour "maintenir l'ordre" sur la péninsule et "prévenir une guerre nucléaire".
Le 9 janvier, la Corée du Nord a diffusé une vidéo de l'essai d'un missile sous-marin qui aurait eu lieu en décembre. Toutefois, Séoul doute de l'authenticité de cette vidéo.