De son côté, le ministre japonais des Affaires étrangères Fumio Kishida s'est entretenu au téléphone avec le secrétaire d'État américain John Kerry pour évoquer ce projet nord-coréen supposé, ce dont il a fait part le 29 janvier en conférence de presse à Tokyo.
"Nous coopérons étroitement sur cette question avec tous les pays intéressés, y compris les USA, et nous ferons tout pour assurer la sécurité de nos citoyens", a déclaré le ministre japonais.
Le secrétaire général du gouvernement japonais Yoshihide Suga a déclaré vendredi que la Corée du Nord pourrait procéder au lancement d'un missile de longue portée sans prévenir.
Sur les images, on aperçoit effectivement une table de lancement de 70 mètres de haut, qui pourrait permettre de propulser un missile de longue portée. Il est toutefois impossible de suivre la préparation du lancement car la zone est recouverte par une protection.
"Le gouvernement sud-coréen suit aussi attentivement l'éventuel lancement d'un missile de longue portée par la Corée du Nord", a déclaré en conférence de presse à Séoul le porte-parole de l'administration présidentielle.
Ce dernier a déclaré que vendredi dernier, les membres du Conseil sud-coréen de sécurité nationale réunis dans la résidence présidentielle "avaient abordé ce sujet", sans donner plus de détails.
Par le passé, Pyongyang a déjà effectué trois essais nucléaires en 2006, 2009 et 2013. Le Conseil de sécurité des Nations unies avait alors décrété des sanctions contre la Corée du Nord. A cet égard, les autorités russes et américaines s'entendent pour dire que l'essai d'une bombe à hydrogène est une violation directe des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies.
Le 9 janvier, la Corée du Nord a diffusé une vidéo de l'essai d'un missile sous-marin qui aurait eu lieu en décembre. Toutefois, Séoul doute de l'authenticité de cette vidéo.
Les autorités américaines ont admis jeudi dernier que la Corée du Nord avait effectivement fait exploser une bombe à hydrogène. Un haut représentant de l'administration a déclaré à la chaîne CNN qu'il pourrait s'agir d'un essai "partiel et raté" de certains composants liés à une bombe à hydrogène.
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