À la suite d'une frappe aérienne israélienne sur le complexe hospitalier de Nasser à Gaza, au moins huit personnes ont été tuées, rapporte le 7 novembre la chaîne de télévision Al-Jazeera, citant le ministère palestinien de la Santé.
Selon le média, cet ensemble médical, qui comprend des hôpitaux pédiatrique, ophtalmologique et psychiatrique, ainsi qu'une clinique spécialisée, a subi des tirs directs et indirects de missiles.
L’attaque a blessé 35 personnes, dont une partie du personnel médical, a indiqué la source.
En outre, selon la chaîne, au moins deux Palestiniens ont été tués et plusieurs autres blessés après des frappes individuelles de l'armée de l'air israélienne sur les environs des hôpitaux Kamal Adwan et Al-Quds à Gaza.
La semaine dernière, le Croissant-Rouge palestinien a annoncé que l'armée de l'air israélienne avait bombardé les environs de l'hôpital Al-Quds. Plus de 20 personnes avaient été blessées. Le 7 novembre, les Forces de défense israéliennes ont reconnu avoir frappé un bâtiment situé à côté de l'hôpital.
L’escalade du conflit
Le 7 octobre, la situation a commencé à se dégrader entre Israël et le Hamas, après une attaque de 4.000 roquettes tirées par le mouvement palestinien Hamas sur Israël.
En riposte, les forces israéliennes mènent d'intenses bombardements de la bande de Gaza.
Depuis lors, Tsahal poursuit ses frappes contre des infrastructures civiles, dont des hôpitaux et des camps de réfugiés dans l’enclave.
Les bombardements ont déjà fait plus de 10.000 morts côté palestinien, dont plus de 4.000 enfants, selon le ministère de la Santé de la bande de Gaza.
Un "cimetière pour les enfants"
La "catastrophe" provoquée par l’agression contre la bande de Gaza "rend la nécessité d’un cessez-le-feu humanitaire plus urgente à chaque heure qui passe", a déploré le 6 novembre le secrétaire général de l’Onu.
"Les parties au conflit, et la communauté internationale, font face à une responsabilité immédiate et fondamentale: mettre un terme à cette souffrance collective inhumaine et augmenter radicalement l'aide humanitaire à Gaza", a souligné Antonio Guterres à la presse.
Selon lui, Gaza devient "un cimetière pour les enfants".
"Le cauchemar à Gaza est plus qu'une crise humanitaire, c'est une crise de l'humanité", a-t-il déploré.