Donbass. Opération russe

"Zelensky, l’Otan c’est fini", lance Philippot après les aveux du chef de l’armée ukrainienne

Les aveux du commandant en chef de l’armée ukrainienne faits à The Economist ont fait réagir le dirigeant du parti français Les Patriotes. Face à l’échec de la contre-offensive ukrainienne, à l’impasse et aux erreurs reconnues il est, selon lui, temps d’arrêter le carnage et d’entamer les négociations de paix.
Sputnik
Un long texte du chef de l’armée ukrainienne Valeri Zaloujny sur la situation complexe de ses troupes qu’il a résumée pour The Economist n’a pas échappé au chef de file du parti français Les Patriotes Florian Philippot.
M. Zaloujny y a reconnu des échecs et des erreurs pointés par celui-ci.
"Dans The Economist, le général Zaloujny, commandant en chef des forces ukrainiennes, vient de reconnaître ‘l’échec de la contre-offensive ukrainienne’, évoquant ‘une impasse’, ‘des erreurs’", a-t-il écrit sur X (ex-Twitter) ajoutant que tous étaient "en train de passer aux aveux".
Selon M.Philippot, il ne faut plus tarder avec l’arrêt des combats et l’ouverture de négociations.

"Il est temps d’arrêter la boucherie et de passer aux négociations pour la paix. Vite!"

Il s’est également adressé au Président ukrainien.
"Zelensky, l’Otan c’est fini", a-t-il averti.
Dans un post publié sur X un jour plus tôt, le politique français a également indiqué que la contre-offensive ukrainienne était en échec et que l’Occident devait se préparer à une humiliation.
"Zelensky, c’est fini, et il est temps de le dire et d’en tirer les conséquences: stop à l’envoi d’armes et de milliards", a-t-il signalé.

Erreurs dans la planification et le déroulement de l’opération

Dans un entretien à l’hebdomadaire britannique The Economist, le général Zaloujny a reconnu qu’il n’y aurait "probablement pas de percée profonde et belle" que certains s’étaient précipités très tôt à annoncer.
Il a exprimé la crainte d’un enlisement et a reconnu plusieurs erreurs dans la planification et le déroulement de la contre-offensive.
Pour lui, l’aide occidentale massive n’est pas suffisante, il faut "un bond technologique massif".
Discuter