"Carnage": Florian Philippot fustige l’usage des armes à sous-munitions en Ukraine

© AFP 2023 ALAIN JOCARDFlorian Philippot
Florian Philippot - Sputnik Afrique, 1920, 22.07.2023
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L’utilisation des armes à sous-munitions en Ukraine risque de déboucher sur un massacre pour les civils, a déploré Florian Philippot, président du parti Les Patriotes. La livraison de ce matériel américain continue de susciter un tollé.
L’envoi d’armes à sous-munitions en Ukraine continue de faire grincer des dents. Après l’Onu, et de nombreuses ONG, c’est au tour de Florian Philippot, président du parti Les Patriotes, de monter au créneau.
Sur Twitter, l’ex-eurodéputé a ainsi dénoncé le "carnage" que pouvait entraîner l’usage d’un tel armement par Kiev. Rappelant que les civils étaient particulièrement vulnérables à ces armes, il a dénoncé le silence du Président français sur ces livraisons américaines.
"Carnage! Zelensky commence à utiliser les armes à sous-munitions américaines! Les dégâts sur les civils sont terribles et durables! Honte aux États-Unis qui ont livré ces armes et honte à Macron de n’avoir émis aucune protestation, à la différence de nombre de dirigeants!", a ainsi écrit Florian Philippot sur Twitter.
Le responsable avait déjà marqué sa désapprobation, rappelant que le taux de ratés de ces armes à sous-munitions était très élevé, ce qui signifie que toutes les sous-munitions transportées n’explosent pas et se retrouvent dans la nature.

Un armement décrié

Début juillet, les États-Unis avaient annoncé livrer des armes à sous-munitions à Kiev. Un geste qui avait déclenché l’incompréhension et la colère de nombreuses ONG, ce matériel étant connu pour être ravageur pour les civils. Les obus ou missiles de ce type lâchent en effet des explosifs qui n’éclatent pas toujours et se perdre dans la nature. Un risque accru pour les enfants, qui peuvent être amené à les ramasser.
Plus d’une centaine de pays ont d’ailleurs ratifié la Convention d’Oslo, qui interdit l’emploi des armes à sous-munitions. L’Onu a également fait part de sa désapprobation, notant que les premières remontées du terrain étaient inquiétantes.
Ce 22 juillet, les forces ukrainiennes ont d’ailleurs pilonné un groupe de journalistes qui enquêtaient justement sur l’usage de cet armement dans la région de Zaporojié. Un correspondant militaire de Sputnik, Rostislav Jouravliov, a trouvé la mort, blessé par un fragment d’armes à sous-munitions.
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