Le Kremlin parle des "conséquences négatives" de l’adhésion de la Suède à l’Otan

Moscou évoque les "conséquences négatives" de l’admission de la Suède à l’Otan et planifie des mesures de rétorsion. Précédemment, avec l’adhésion au traité nord-atlantique de la Finlande, son voisin, la Russie avait décidé de renforcer ses frontières nord-occidentales.
Sputnik
Le Kremlin s’est exprimé concernant les conséquences de l’adhésion de la Suède à l’Otan, évoquant quelles mesures devraient être prises à cet égard.
"Sans aucun doute, les conséquences [sont] négatives. Les mesures [que la Russie devra prendre, ndlr] sont similaires à celles qui sont prévues dans le cadre de l'adhésion, déjà achevée, de la Finlande", a indiqué ce 11 juillet Dmitri Peskov, porte-parole du Président russe.
La Suède ainsi que la Finlande avaient annoncé leur intention de faire partie de l’Otan en mai 2022. La candidature suédoise a pourtant été bloquée par la Turquie. Le 10 juillet, à la veille du sommet de l’Otan à Vilnius, Recep Tayyip Erdogan a donné son feu vert pour soutenir l’adhésion de Stockholm.

Réponse à l’Otan

En réagissant à l’admission de la Finlande à l’Alliance nord-atlantique, la Russie a décidé de renforcer sa frontière avec la Finlande.
Fin 2022, le ministère russe de la Défense a proposé de créer un groupement militaire basé dans le nord-ouest de la Russie. Début juillet, le ministère a indiqué être en train de recruter et former le personnel, effectuant "un approvisionnement planifié en armes, équipements militaires et spéciaux".
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