Annonçant ce lundi 27 février une prochaine "diminution visible" des effectifs militaires français sur le continent africain, Emmanuel Macron a tenu à pointer les "mercenaires criminels" qui sont selon lui "l'assurance-vie des régimes défaillants ou des putschistes".
"Ma conviction c'est que les différents États africains, y compris ceux qui se sont tournés vers cette solution de court terme, finiront par s'en passer", a-t-il assuré depuis l'Elysée, évoquant "des comportements de prédation sur les mines, les ressources premières, voire de violences sur les populations, viols et autres".
Selon lui, la France doit, dans ce contexte, "apporter une solution crédible". Ces déclarations interviennent pourtant après la fin peu glorieuse de l'opération antiterroriste Barkhane au Sahel et le retrait des troupes françaises du Mali et du Burkina Faso, où l'ancienne métropôle est de plus en plus contestée ces dernières années.
Echec des forces françaises
Auparavant, le militant malien Abdoulaye Diallo a assuré à Sputnik que la France n'avait "jamais été amie avec le Mali, ni avec le Burkina Faso, ni avec un autre pays africain". "La France ne veut que ses intérêts", insistait le militant.
Il a surtout souligné que le bilan de la présence française au Mali était insignifiant, les forces de l'opération Barkhane n'ayant pas pu selon lui "neutraliser plus de 500 terroristes en dix ans".
Il a surtout souligné que le bilan de la présence française au Mali était insignifiant, les forces de l'opération Barkhane n'ayant pas pu selon lui "neutraliser plus de 500 terroristes en dix ans".
Pour sa part, l’analyste Lianhoué Imhotep Bayala a indiqué dans un récent entretien avec Sputnik que l’échec de Paris dans la lutte contre le terrorisme en Afrique soulevait certaines interrogations sur de possibles accointances avec les groupes armés.