Alors que les livraisons occidentales de chars à l’Ukraine menacent d’envenimer encore le conflit en Ukraine, de nombreux internautes se sont saisis du hashtag #NonALa3èGuerreMondiale sur Twitter.
L’ancien eurodéputé Florian Philippot s’est ainsi emparé du slogan, pour fustiger l’appui français à Kiev, Paris envisageant de livrer des chars Leclerc à l’Ukraine. Une nouvelle étape vers un conflit généralisé, a affirmé le président des Patriotes, qui a appelé à diffuser en masse le hashtag.
Thierry Mariani a également commenté la livraison des chars à l'Ukraine, en critiquant les incessantes demandes de Zelensky.
Guillaume Bigot, chroniqueur pour CNews a repris le flambeau, fustigeant la vision "otanisée" de l’Europe, promue par Emmanuel Macron. Le journaliste a partagé l’une de ses interventions télévisées, rappelant que l’Europe hésitait encore il y a peu à livrer des armes offensives à l’Ukraine. La ligne rouge a depuis été allégrement franchie, souligne-t-il.
D’autres internautes ont souligné que les appels à la paix avaient aussi été étouffés durant l’entre-deux-guerres.
D’autres encore se demandent si la prochaine étape ne sera pas l’envoi de militaires français et européens au front.
Des livraisons de chars critiquées
Après de longues tergiversations, l’Allemagne a annoncé le 25 janvier qu’elle livrerait plusieurs chars Leopard à l’Ukraine. Washington a tout de suite surenchéri, proposant une trentaine de chars Abrams à Kiev.
Ces décisions ont été vivement critiquées en Europe même. Des manifestations ont notamment eu lieu à Berlin. Pour sa part, la France hésite à livrer des chars Leclerc, réclamés à corps et à cris par Kiev. Le paysage politique semble déchiré sur la question. Marine Le Pen s’est ainsi dite contre de telles livraisons, alors que Manuel Bompard (LFI) et Fabien Roussel (PCF) ont demandé que la question soit tranchée devant l’Assemblée nationale et non dans les couloirs de l’Élysée.
Malgré ses livraisons de blindés, Kiev ne semble toujours pas rassasié, puisque le Président ukrainien réclame désormais l’envoi d’avions de combat.