«C’est du cirque en plein Parlement britannique. La conclusion est évidente: il s’agit s’une nouvelle campagne politico-médiatique fondée sur la provocation», a notamment souligné Mme Zakharova.
Plus tôt dans la journée, la Première ministre britannique Theresa May a annoncé que la Russie était impliquée dans l’empoisonnement de Sergueï Skripal et de sa fille Youlia.
Le 4 mars dernier, Sergueï Skripal et sa fille ont été retrouvés inconscients aux abords d'un centre commercial de Salisbury, une petite ville à 150 km de Londres, puis hospitalisés.
Sergueï Skripal avait été recruté comme agent double par les services britanniques en 1995, avant d'être démasqué et arrêté en 2004 puis condamné en 2006 à 13 ans d'emprisonnement pour trahison. Durant cette période, le transfuge avait fourni au MI6, les renseignements extérieurs britanniques, les noms de plusieurs dizaines d'agents opérationnels sur le sol européen.
Libéré en 2010 dans le cadre d'un échange qui avait permis à Moscou de rapatrier d'Amérique du Nord 10 agents dormants contre sa libération et celle de trois autres Russes reconnus coupables d'espionnage au profit de Washington, l'homme vivait depuis en Angleterre.