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Économie algérienne: voici quelles évaluations donne le nouveau rapport de la Banque mondiale
Économie algérienne: voici quelles évaluations donne le nouveau rapport de la Banque mondiale
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Abstraction faite d’une dépendance persistante vis-à-vis des hydrocarbures, les perspectives de l’économie algérienne sont plutôt optimistes, à en juger par le... 27.10.2023, Sputnik Afrique
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La croissance dynamique de la production, hors hydrocarbures, s’est poursuivie au cours des six premiers mois de l’année en cours, "bien qu’à un rythme plus lent, soutenue par l’investissement et la consommation publique".Tel est la conclusion tirée par le "Rapport de suivi de la situation économique: Poursuivre l’effort de diversification" (Automne 2023), que la Banque mondiale vient de publier.La croissance du PIB attendue en 2024 et 2025Le rapport indique que le PIB de l’Algérie a retrouvé son niveau pré-pandémique en 2022, tandis que les prix élevés du pétrole et du gaz ont permis d’améliorer sensiblement les soldes extérieur et budgétaire. Après une chute du PIB de 5,1 % en 2020, la production d’hydrocarbures a retrouvé son niveau de 2019 en 2021, tandis que la production hors hydrocarbures l’a retrouvé en 2022. Malgré cette reprise en niveau, le PIB n’a pas encore retrouvé sa trajectoire d’avant la pandémie."Dans le scénario de base, la croissance du PIB devrait atteindre 2,5 % en 2023, soutenue par les secteurs hors hydrocarbures (+2,7 %). Le PIB des hydrocarbures devrait augmenter modérément (+1,6%), malgré la baisse de la production de pétrole, limitée par les quotas de l’OPEP"."La croissance du PIB devrait être plus forte en 2024 et 2025, grâce à la reprise de la production agricole et de la production de pétrole brut à la suite de celle des quotas de l’OPEP.Le taux d’inflation se maintiendraLa Banque mondiale prévoit que l’inflation "devrait rester supérieure à 9 % en 2023. L’inflation alimentaire sera plus élevée que l’inflation globale, les ménages à faible revenu seront particulièrement exposés à une baisse de leur pouvoir d’achat."L’inflation devrait diminuer progressivement en 2024 et 2025, à mesure que la pluviométrie retrouve un niveau normal, que la croissance de la masse monétaire, celle des dépenses publiques et celle des prix alimentaires à l’importation s’atténue, et en raison de l’effet différé de l’appréciation du dinar".Deux principaux risques pour l’économie algérienneSelon le rapport, la croissance économique demeure sensible aux fluctuations des prix des hydrocarbures."Au-delà de la sensibilité aux hydrocarbures, les phénomènes naturels extrêmes dans la région et l’expérience de l’Algérie soulignent les risques qu’elles font peser sur la croissance et le développement", indique le rapport, qui rappelle néanmoins: "Comme les autres pays d’Afrique du Nord, l’Algérie est exposée à plusieurs risques climatiques et géologiques, tels que les inondations, les séismes et les sécheresses".ConclusionsPour que l’économie soit plus résiliente, il est nécessaire de poursuivre les réformes visant à encourager l’investissement du secteur privé, la croissance et la diversification, recommande la Banque Mondiale, qui met en garde contre "les risques émanant des fluctuations des prix du pétrole" qui "soulignent la nécessité d’améliorer durablement les équilibres macroéconomiques".
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Économie algérienne: voici quelles évaluations donne le nouveau rapport de la Banque mondiale
Abstraction faite d’une dépendance persistante vis-à-vis des hydrocarbures, les perspectives de l’économie algérienne sont plutôt optimistes, à en juger par le rapport de la Banque mondiale sur la situation économique en Algérie.
La croissance dynamique de la production,
hors hydrocarbures, s’est poursuivie au cours des six premiers mois de l’année en cours, "bien qu’à un rythme plus lent, soutenue par l’investissement et la consommation publique".
Tel est la conclusion tirée par le "Rapport de suivi de la situation économique: Poursuivre l’effort de diversification" (Automne 2023), que la Banque mondiale vient de publier.
La croissance du PIB attendue en 2024 et 2025
Le rapport indique que le PIB de l’Algérie a retrouvé son niveau pré-pandémique en 2022, tandis que les
prix élevés du pétrole et du gaz ont permis d’améliorer sensiblement les soldes extérieur et budgétaire. Après une chute du PIB de 5,1 % en 2020, la production d’hydrocarbures a retrouvé son niveau de 2019 en 2021, tandis que la production hors hydrocarbures l’a retrouvé en 2022. Malgré cette reprise en niveau, le PIB n’a pas encore retrouvé sa trajectoire d’avant la pandémie.
"Dans le scénario de base, la croissance du PIB devrait atteindre 2,5 % en 2023, soutenue par les secteurs hors hydrocarbures (+2,7 %). Le PIB des hydrocarbures devrait augmenter modérément (+1,6%), malgré la baisse de la production de pétrole, limitée par les quotas de l’OPEP".
"La croissance du PIB devrait être plus forte en 2024 et 2025, grâce à la reprise de la production agricole et de la production de pétrole brut à la suite de celle des quotas de l’OPEP.
Le taux d’inflation se maintiendra
La Banque mondiale prévoit que l’inflation "devrait rester supérieure à 9 % en 2023. L’inflation alimentaire sera plus élevée que l’inflation globale, les ménages à faible revenu seront particulièrement exposés à une baisse de leur pouvoir d’achat.
"L’inflation devrait diminuer progressivement en 2024 et 2025, à mesure que la pluviométrie retrouve un niveau normal, que la croissance de la masse monétaire, celle des dépenses publiques et celle des prix alimentaires à l’importation s’atténue, et en raison de l’effet différé de l’appréciation du dinar".
Deux principaux risques pour l’économie algérienne
Selon le rapport, la croissance économique demeure sensible aux fluctuations des prix des hydrocarbures.
"Au-delà de la sensibilité aux hydrocarbures, les phénomènes naturels extrêmes dans la région et l’expérience de l’Algérie soulignent les risques qu’elles font peser sur la croissance et le développement", indique le rapport, qui rappelle néanmoins: "Comme les autres pays d’Afrique du Nord, l’Algérie est exposée à plusieurs risques climatiques et géologiques, tels que les inondations, les séismes et les sécheresses".
Pour que l’économie soit plus résiliente, il est nécessaire de poursuivre les réformes visant à encourager l’investissement du secteur privé,
la croissance et la diversification, recommande la Banque Mondiale, qui met en garde contre "les risques émanant des fluctuations des prix du pétrole" qui "soulignent la nécessité d’améliorer durablement les équilibres macroéconomiques".