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Vers la fin des hostilités? Bakou organisera une rencontre avec les habitants du Haut-Karabakh
Vers la fin des hostilités? Bakou organisera une rencontre avec les habitants du Haut-Karabakh
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L’Azerbaïdjan annonce la suspension de son opération antiterroriste dans le Haut-Karabakh, entamée le 19 septembre. Les autorités azerbaïdjanaises... 20.09.2023, Sputnik Afrique
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Les autorités azerbaïdjanaises rencontreront des représentants arméniens du Haut-Karabakh, région disputée avec Erevan depuis 1988, pour discuter des questions de réintégration, selon le communiqué de l’office du Président de l'Azerbaïdjan. La rencontre aura lieu le 21 septembre dans la ville de Yevlakh.Arrêt des actions antiterroristesCette annonce survient peu après la déclaration de Bakou, selon laquelle l'Azerbaïdjan suspend l’opération antiterroriste dans le Haut-Karabakh à partir de 13h00, ce 20 septembre. La suspension implique plusieurs conditions. Ainsi, les forces arméniennes déployées dans la région doivent déposer les armes, délaisser leurs positions et quitter le territoire. De plus, toutes les armes et équipements doivent être déposés. Cela sera réalisé sous le contrôle des soldats de la paix russes. La diplomatie arménienne a annoncé qu’Erevan comprenait la volonté de la population arménienne du Haut-Karabakh de mener des pourparlers avec Bakou.Position de l’ArménieL'Arménie n'a pas participé à l'élaboration du texte sur le cessez-le-feu dans le Haut-Karabakh, a réagi Nikol Pachinian, premier-ministre arménien. Après l’arrêt des hostilités, le contingent russe de maintien de la paix protégera la population du Haut-Karabakh, espère-t-il.Quant aux pourparlers programmés pour le 21 septembre à Yevlakh, le ministère arménien des Affaires étrangères a dit comprendre cette volonté de négociation.Regain des tensionsLe 19 septembre, la Défense azerbaïdjanaise a annoncé le lancement d’une "opération antiterroriste" dans le Haut Karabakh pour "restaurer l'ordre constitutionnel de la République d'Azerbaïdjan". Il n’y a pas d’unités militaires arméniennes dans cette zone peuplée majoritairement par les Arméniens, a fait savoir Erevan le jour-même. Environ une trentaine de civils ont été blessés, deux autres tués, a indiqué un commissaire des droits de l’Homme du Haut Karabakh. La Russie, ayant un contingent du maintien de la paix dans la zone, a déclaré que des informations sur l’imminente opération lui ont été communiquées seulement "quelques minutes avant le début des hostilités", selon Maria Zakharova, porte-parole de la diplomatie russe. L’Azerbaïdjan et l’Arménie se disputent la région du Haut-Karabakh depuis 1988, lorsque ce dernier a proclamé unilatéralement son indépendance. Fin septembre 2020, les hostilités dans cette zone ont débouché sur un conflit armé qui a duré au moins six semaines. Plus de 6.500 personnes ont été tués.
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11:51 20.09.2023 (Mis à jour: 13:04 20.09.2023) L’Azerbaïdjan annonce la suspension de son opération antiterroriste dans le Haut-Karabakh, entamée le 19 septembre. Les autorités azerbaïdjanaises rencontreront des représentants arméniens de ce territoire. Erevan dit comprendre la volonté de la population arménienne du Karabakh de négocier avec Bakou.
Les autorités azerbaïdjanaises rencontreront des représentants arméniens
du Haut-Karabakh, région disputée avec Erevan depuis 1988, pour discuter des questions de réintégration, selon le communiqué de l’office du Président de l'Azerbaïdjan.
La rencontre aura lieu le 21 septembre dans la ville de Yevlakh.
Arrêt des actions antiterroristes
Cette annonce survient peu après la déclaration de Bakou, selon laquelle
l'Azerbaïdjan suspend l’opération antiterroriste dans
le Haut-Karabakh à partir de 13h00, ce 20 septembre.
La suspension implique plusieurs conditions. Ainsi, les forces arméniennes déployées dans la région doivent déposer les armes, délaisser leurs positions et quitter le territoire. De plus, toutes les armes et équipements doivent être déposés. Cela sera réalisé sous le contrôle des soldats de la paix russes.
La diplomatie arménienne a annoncé qu’Erevan comprenait la volonté de la population arménienne du Haut-Karabakh de mener des pourparlers avec Bakou.
L'Arménie n'a pas participé à l'élaboration du texte sur le cessez-le-feu dans le Haut-Karabakh, a réagi Nikol Pachinian, premier-ministre arménien. Après l’arrêt des hostilités, le contingent russe de maintien de la paix protégera la population du Haut-Karabakh, espère-t-il.
Quant aux pourparlers programmés pour le 21 septembre à Yevlakh, le ministère arménien des Affaires étrangères a dit comprendre cette volonté de négociation.
Le 19 septembre, la Défense azerbaïdjanaise a annoncé le lancement d’une "opération antiterroriste" dans le Haut Karabakh pour "restaurer l'ordre constitutionnel de la République d'Azerbaïdjan".
Il n’y a pas d’unités militaires arméniennes dans cette zone peuplée majoritairement par les Arméniens, a fait savoir Erevan le jour-même.
Environ une trentaine de civils ont été blessés, deux autres tués, a indiqué un commissaire des droits de l’Homme du Haut Karabakh.
La Russie, ayant un contingent du maintien de la paix dans la zone, a déclaré que des informations sur l’imminente opération lui ont été communiquées seulement "quelques minutes avant le début des hostilités", selon Maria Zakharova, porte-parole de la diplomatie russe.
L’Azerbaïdjan et l’Arménie se disputent la région du Haut-Karabakh depuis 1988, lorsque ce dernier a proclamé unilatéralement son indépendance. Fin septembre 2020, les hostilités dans cette zone ont débouché sur un conflit armé qui a duré au moins six semaines. Plus de 6.500 personnes ont été tués.