Ces pays, dont plusieurs d’Afrique, qui utilisent ou développent leurs monnaies numériques

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Afrique - Sputnik Afrique, 1920, 02.08.2023
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Trois pays seulement ont déjà mis en circulation leurs monnaies numériques issues par les banques centrales: le Nigeria, la Jamaïque et les Bahamas, d’après une analyse de Sputnik. Des versions pilotes de ce type de monnaie sont aussi lancées au Ghana, en Chine, en Inde et en Uruguay. La Russie testera la sienne en août.
Plus de 70 banques centrales du monde entier développent leurs monnaies numériques pour les opérations de vente de détail. Mais seules trois les ont déjà lancées: le Nigeria, la Jamaïque et les Bahamas, selon une analyse des données CBDC Tracker, réalisée par Sputnik.
"Dans ces pays, les monnaies numériques de la banque centrale sont censées faire face aux défis actuels en macroéconomie, dont la forte inflation et la dépendance aux devises internationales", a expliqué auprès de l’agence le chef du laboratoire de blockchain de l’École de business Skolkovo, en Russie, Egor Krivocheïa.
D’ailleurs, quatre autres pays testent actuellement leurs monnaies numériques sur le terrain: la Chine, l’Inde, le Ghana et l’Uruguay. Selon le spécialiste, c’est notamment le projet de yuan numérique qui avance le plus. Plus de 120 millions de portefeuilles électroniques ont déjà été créés dans le pays.
En août, la Russie envisage elle aussi de lancer ses essais du rouble numérique.

En voie de lancement

Entre autres, 17 pays mènent des tests techniques sur l’implantation de leurs monnaies numériques, dont l’Iran, le Brésil, la Turquie, le Japon et la Corée du Sud. Enfin, une cinquantaine de pays étudient actuellement les possibilités de leur mise en place. Parmi ceux-ci figurent l’Afrique du Sud, l’Égypte, l’Indonésie, le Vietnam, les Émirats arabes unis, les États-Unis et les pays de l’UE.
Mais cette option de paiement n’attire pas tout le monde. Certains pays, dont le Kenya, l’Équateur, Singapour, le Danemark, la Finlande et les Philippines, y ont renoncé. Nairobi a jugé ce projet non prioritaire, estimant que les problèmes potentiels de transactions peuvent être résolus à l’aide d’autres solutions innovantes.
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