Washington surpris: les US s’attendaient à un bain de sang après la mutinerie de Wagner

© Sputnik . Sergey Pivovarov / Accéder à la base multimédiaSoldats de Wagner quittant le quartier général du district militaire sud à Rostov-sur-le-Don.
Soldats de Wagner quittant le quartier général du district militaire sud à Rostov-sur-le-Don. - Sputnik Afrique, 1920, 26.06.2023
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Le renseignement américain a été surpris de l’issue pacifique et rapide trouvée après la mutinerie armée, rapporte CNN. Washington s’attendait à un bain de sang.
Espoirs déçus? Les États-Unis ne s’attendaient pas à ce que l’imbroglio autour du groupe Wagner soit résolu aussi aisément, rapporte CNN. Les analystes du renseignement américain s’attendaient en effet à une marche vers Moscou "beaucoup plus sanglante qu’elle n’a été".
"Nous avions estimé que cela allait être beaucoup plus violent et sanglant" a ainsi déclaré un responsable du renseignement américain à CNN.
La rapidité de l'accord conclu entre Moscou et le groupe Wagner, avec la médiation de la Biélorussie, a aussi étonné les analystes à Washington.
Les médias américains avaient déjà affirmé que le renseignement US était au courant des préparatifs de la mutinerie. L’administration en aurait été informé dés le 21 juin, trois jours avant le début des événements, selon CNN. Elle aurait gardé le silence pour ne pas faire le jeu de Moscou.

Retour à la normale

Ce 23 juin, le fondateur du groupe Wagner, Evgueni Prigojine, avait accusé la direction militaire russe d’avoir frappé les bases de ses troupes. Des allégations rejetées par le ministère russe de la Défense. Des blindés et des combattants de Wagner avaient alors pris le contrôle du quartier général du district militaire russe du Sud, à Rostov-sur-le-Don.
Evgueni Prigojine avait par la suite envisagé une marche vers Moscou, mais une sortie de crise a été trouvée grâce à la médiation du Président biélorusse, Alexandre Loukachenko. Les combattants de Wagner ont annoncé faire demi-tour et revenir sur leurs lieux de cantonnement.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov avait déjà affirmé que certains pays occidentaux avaient "pris leur désir pour des réalités" après la mutinerie, espérant un effondrement côté russe. Le responsable avait en particulier visé Emmanuel Macron, l’accusant de jouer sur ces dissensions pour continuer son soutien militaire à l’Ukraine.
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