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Un "doigt d’honneur" à Washington de la part d’un allié clé au Moyen-Orient
Un "doigt d’honneur" à Washington de la part d’un allié clé au Moyen-Orient
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Les tentatives des États-Unis pour sauver leur influence déclinante au Moyen-Orient semblent échouer, indique un analyste d’Al Jazeera. L’Arabie saoudite... 14.06.2023, Sputnik Afrique
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Les États-Unis perdent du terrain au Moyen-Orient, alors que Washington est le seul responsable de la situation, écrit Marwan Bishara, analyste de la chaîne qatarienne Al Jazeera.En effet, les pays de la région ont amélioré en 2022 leurs relations avec la Chine et l’Iran et maintenu des liens étroits avec la Russie.En revanche, Washington multiplie les pressions sur certains États du Moyen-Orient, "laissant entendre que sa patience est à bout", considère l’analyste.L'Arabie saoudite a jusqu'à présent refusé la demande américaine d'augmenter la production de pétrole pour diminuer son prix et d’ainsi compenser l’impact des sanctions occidentales imposées contre la Russie.De plus, cet État entretient de bonnes relations avec Moscou et "traîne des pieds dans son soutien à l'Ukraine". "Le ‘doigt d’honneur à Washington’ du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane l'aurait rendu extrêmement populaire dans la région", selon Marwan Bishara.Phénomène régionalCette nouvelle attitude envers les États-Unis n'est pas caractéristique uniquement de l’Arabie saoudite: pour l’expert d’Al Jazeera, il s’agit d’un phénomène régional. Ainsi, les Émirats arabes unis, un autre allié des États-Unis, ont également cultivé des liens plus étroits avec la Chine, tout en travaillant avec l'Iran, la Russie et l'Inde.De plus, plusieurs pays du Moyen-Orient, dont l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et l'Égypte, ont récemment demandé à rejoindre le groupe des BRICS, comprenant le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l'Afrique du Sud. "Et ce malgré le régime de sanctions de plus en plus large imposé par l'Occident à la Russie", poursuit l’expert.Entre 2000 et 2021, les échanges commerciaux entre le Moyen-Orient et la Chine sont passés de 15,2 à 284,3 milliards de dollars. Au cours de la même période, le commerce avec les États-Unis n'a augmenté que modestement, passant de 63,4 à 98,4 milliards de dollars, selon Al Jazeera.
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Un "doigt d’honneur" à Washington de la part d’un allié clé au Moyen-Orient
09:47 14.06.2023 (Mis à jour: 09:56 14.06.2023) Les tentatives des États-Unis pour sauver leur influence déclinante au Moyen-Orient semblent échouer, indique un analyste d’Al Jazeera. L’Arabie saoudite refuse la demande de Washington d'augmenter la production de pétrole, alors que les Émirats arabes unis renforcent leur partenariat avec la Chine, l'Iran, la Russie et l'Inde.
Les États-Unis perdent du terrain
au Moyen-Orient, alors que Washington est le seul responsable de la situation, écrit Marwan Bishara, analyste de la chaîne qatarienne Al Jazeera.
En effet, les pays de la région ont amélioré en 2022 leurs relations avec la Chine et l’Iran et maintenu des liens étroits avec la Russie.
En revanche, Washington multiplie les pressions sur certains États du Moyen-Orient, "laissant entendre que sa patience est à bout", considère l’analyste.
L'Arabie saoudite a jusqu'à présent refusé la demande américaine d'augmenter la production de pétrole pour diminuer son prix et d’ainsi compenser l’impact des sanctions occidentales imposées contre la Russie.De plus, cet État entretient de bonnes relations avec Moscou et "traîne des pieds dans son soutien à l'Ukraine". "Le ‘doigt d’honneur à Washington’ du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane l'aurait rendu extrêmement populaire dans la région", selon Marwan Bishara.
Cette nouvelle attitude envers les États-Unis n'est pas caractéristique uniquement de l’Arabie saoudite: pour l’expert d’Al Jazeera, il s’agit d’un phénomène régional. Ainsi, les Émirats arabes unis, un autre allié des États-Unis, ont également cultivé des liens plus étroits avec la Chine, tout en travaillant avec l'Iran, la Russie et l'Inde.
De plus, plusieurs pays du Moyen-Orient, dont l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et l'Égypte, ont récemment demandé à rejoindre le
groupe des BRICS, comprenant le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l'Afrique du Sud. "Et ce malgré le régime de sanctions de plus en plus large imposé par l'Occident à la Russie", poursuit l’expert.
Entre 2000 et 2021, les échanges commerciaux entre le Moyen-Orient et la Chine sont passés de 15,2 à 284,3 milliards de dollars. Au cours de la même période, le commerce avec les États-Unis n'a augmenté que modestement, passant de 63,4 à 98,4 milliards de dollars, selon Al Jazeera.