"L’idéologie libérale… qui se dévore", Moscou commente l’arrestation de Trump aux USA

© Sputnik . Maria Devakhina Ministère russe des Affaires étrangères à Moscou
Ministère russe des Affaires étrangères à Moscou - Sputnik Afrique, 1920, 05.04.2023
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L’arrestation le 4 avril de l’ex-Président américain Donald Trump a fait le tour du monde. Selon la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, cet événement témoigne d’une crise de l’idéologie libérale.
L'arrestation de l'ancien dirigeant américain Donald Trump, qui avait ouvertement fait savoir son ambition de se présenter à la présidentielle de 2024, prouve l’existence d’une crise de l'idéologie libérale, a déclaré ce mercredi 5 avril Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères.
"C'est ce qu'on appelle la crise du libéralisme. C'est le cas lorsqu'un système qui se dit absolument libre, qui n’a rien pour retenir l'expression des pulsions et des passions humaines et où ces principes ont été élevés au rang de culte, alors ce système finit par se dévorer ou se renier", a-t-elle déclaré sur Radio Sputnik.

Une trentaine de chefs d’accusations

Le 4 avril, le tribunal pénal de Manhattan a inculpé Donald Trump de 34 chefs d'accusation. L’ex-Président a été arrêté pendant deux heures, le temps de lui signifier son inculpation.
Il lui est reproché d’avoir falsifié des documents commerciaux en rapport avec les paiements effectués à deux femmes, dont l'actrice pornographique Stormy Daniels, afin qu'elles gardent le silence sur leur relation présumée.
Selon Alvin Bragg, procureur de Manhattan, M.Trump et ses associés ont falsifié à plusieurs reprises et frauduleusement les registres commerciaux de New York pour dissimuler des informations préjudiciables et des activités illégales aux électeurs américains.
L’ex-Président américain a plaidé non coupable avant d’être libéré. Joe Tacopina, L'avocat de M.Trump, a déclaré que les accusations portées contre son client étaient dénuées de tout fondement.
Précédemment, le 45e Président des États-Unis avait dénoncé une "persécution politique et une ingérence dans l'élection" présidentielle qui avait porté au pouvoir Joe Biden en 2020.
Il avait également signalé une "chasse aux sorcières" qui "se retournera contre l’actuel Président démocrate américain" que M.Trump accuse jusqu’à présent de lui avoir "volé" sa victoire.
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