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Moscou sur le sabotage des Nord Stream: rien ne sera "balayé sous le tapis"
Moscou sur le sabotage des Nord Stream: rien ne sera "balayé sous le tapis"
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La diplomatie russe a commenté le refus du Danemark de permettre aux spécialistes russes de se joindre à l’enquête sur le sabotage des Nord Stream. Selon la... 18.03.2023, Sputnik Afrique
2023-03-18T17:14+0100
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Les autorités russes œuvreront pour que le Danemark réponde à leurs questions sur les explosions des Nord Stream 1 et 2, a déclaré ce samedi 18 mars Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères. Lars Loekke Rasmussen, chef de la diplomatie danoise, a refusé le 16 mars la Russie de prendre part à l'enquête.Elle a rappelé que le Danemark n’avait pas réagi aux informations sur la découverte par la société Nord Stream 2 AG, d’un objet près d’un joint soudé lors d’une inspection du Nord Stream 2 en février.Des préoccupations sans réponsesEn octobre, le Premier ministre russe Mikhaïl Michoustine, avait adressé un message officiel à Mette Frederiksen, son homologue danoise, proposant la participation de représentants des organes exécutifs russes compétents et du groupe Gazprom PJSC à l’enquête.Copenhague n’a pas jugé nécessaire de donner une réponse, précise le communiqué.Sabotage des Nord StreamLe 26 septembre 2022, trois des quatre conduites sous-marines des Nord Stream avaient été endommagées par des explosions survenues dans les zones économiquesexclusives de la Suède et du Danemarl. Une fuite massive de gaz s’était produite en mer Baltique.Berlin, Copenhague et Stockholm n'avaient pas exclu un acte de sabotage ciblé.Le Président russe avait parlé d’"acte de terrorisme international".
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Moscou sur le sabotage des Nord Stream: rien ne sera "balayé sous le tapis"
La diplomatie russe a commenté le refus du Danemark de permettre aux spécialistes russes de se joindre à l’enquête sur le sabotage des Nord Stream. Selon la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Moscou fera tout pour obtenir des réponses de Copenhague à ses questions.
Les autorités russes œuvreront pour que le Danemark réponde à leurs questions sur les explosions des Nord Stream 1 et 2, a déclaré ce samedi 18 mars Maria Zakharova, porte-parole du
ministère russe des Affaires étrangères.
"Malgré le refus du Danemark d’organiser une enquête conjointe sur le sabotage, le ministère russe desAffaires étrangères continuera à demander à Copenhague de répondre à ses questions. Ils ne parviendront pas à ‘balayer cette question sous le tapis’", a indiqué Mme Zakharova dans un communiqué.
Lars Loekke Rasmussen, chef de la diplomatie danoise, a refusé le 16 mars la Russie de prendre part à l'enquête.
"Le ministre danois des Affaires étrangères a appelé un chat un chat. Copenhague, qui défend avec tant de zèle les intérêts américains en Europe, n'était initialement pas intéressé à mener une enquête qui pourrait faire la lumière sur les véritables auteurs et clients des attentats terroristes", poursuit Mme Zakharova.
Elle a rappelé que le Danemark n’avait pas réagi aux informations sur la découverte par la société Nord Stream 2 AG, d’un objet près d’un joint soudé lors d’une inspection du Nord Stream 2 en février.
Des préoccupations sans réponses
En octobre, le Premier ministre russe Mikhaïl Michoustine, avait adressé un message officiel à Mette Frederiksen, son homologue danoise, proposant la participation de représentants des organes exécutifs russes compétents et du groupe Gazprom PJSC à l’enquête.
Copenhague n’a pas jugé nécessaire de donner une réponse, précise le communiqué.
"À ce jour, les autorités danoises n’ont pas pris la peine de donner une quelconque réponse intelligible ou de fournir des résultats de l’enquête à aucun des nombreux appels de la Russie. Et ce, malgré le fait que c’est la Russie, en tant que propriétaire des gazoducs Nord Stream 1 et 2, qui est la partie lésée", rappelle le communiqué.
Le 26 septembre 2022, trois des quatre conduites sous-marines des Nord Stream avaient été endommagées par des explosions survenues dans les zones économiquesexclusives de la Suède et du Danemarl. Une fuite massive de gaz s’était produite en mer Baltique.
Berlin, Copenhague et Stockholm n'avaient pas exclu un acte de sabotage ciblé.
Le Président russe avait parlé d’"acte de terrorisme international".