Erdogan donne un chiffre ahurissant de personnes sauvées des décombres après le séisme

© Sputnik . Sertac Kayar / Accéder à la base multimédiaOpérations de sauvetage en Turquie après le séisme du 6 février 2023
Opérations de sauvetage en Turquie après le séisme du 6 février 2023  - Sputnik Afrique, 1920, 20.02.2023
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Le Président turc a dressé un nouveau bilan du séisme ayant ravagé le sud-est du pays, insistant sur le nombre de rescapés. La catastrophe avait donné lieu à un véritable élan de solidarité international.
Alors que les miraculés continuent encore d’être sortis des ruines, plus de dix jours après le séisme, la Turquie a donné quelques nouveaux chiffres illustrant l’ampleur de la catastrophe. En déplacement dans la province de Hatay, le Président Recep Tayyip Erdogan a ainsi déclaré que plus de 114.000 personnes avaient été secourues.
"Pour le moment, 114.834 personnes ont été sauvés des décombres", a-t-il annoncé, soulignant que des opérations de recherche étaient toujours en cours.
Plus de 118.000 bâtiments répartis dans onze provinces ont par ailleurs été déclarés dangereux et seront démolis, a ajouté le dirigeant. Les autorités ont aussi l’intention d’interdire la construction d’habitats de plus de 3 ou 4 étages dans les zones les plus touchées par le tremblement de terre.

Élan de solidarité

Le 6 février, des tremblements de terre de magnitude 7,6 et 7,7 avaient frappé la Turquie et la Syrie, faisant plus de 44.000 victimes. La catastrophe avait provoqué un électrochoc mondial, de nombreux pays dépêchant sur place des équipes de secours. Moscou avait ainsi envoyé plus de 20 tonnes d’aide humanitaire à la Syrie, mettant à contribution 300 secouristes.
L’envoi d’aide en Syrie a néanmoins suscité des polémiques politiques, les États-Unis jouant d’abord la montre. Hussein Makhlouf, ministre syrien de l'Intérieur avait explicitement accusé Washington d’empêcher les autres pays occidentaux de fournir une assistance au peuple syrien. Face au tollé, les États-Unis avaient finalement annoncé que leurs sanctions ne concerneraient pas l’envoi d’aide en Syrie.
D’autres observateurs ont encore déploré que Damas soit reléguée au second rang par rapport à Ankara, suite à la catastrophe. "L’Occident ne voit que la Turquie" avait ainsi regrettait auprès de Sputnik Bashar al-Jaafari, ambassadeur de la Syrie en Russie.
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