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Donbass. Opération russe
La Russie a lancé le 24 février 2022 une opération militaire spéciale en Ukraine pour protéger les habitants du Donbass subissant le blocage et les attaques de Kiev depuis 2014.

Un ex-général de l’Otan s’attend à une trêve entre Moscou et Kiev début 2023

© Sputnik . Alexandr Kryazhev / Accéder à la base multimédiaLa salle des pourpalers prévus le 28 février 2022 entre la Russie et l'Ukraine
La salle des pourpalers prévus le 28 février 2022 entre la Russie et l'Ukraine - Sputnik Afrique, 1920, 02.01.2023
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Le conflit ne pourra pas s’éterniser sur de telles bases et des négociations devraient survenir en 2023, a affirmé Hans-Lothar Domröse, ancien général de l’Otan.
Alors que l’année 2023 débute, il est permis de rêver à des espoirs de paix en Ukraine. L’ex-général de l’Otan Hans-Lothar Domröse est en tout cas convaincu que le conflit va connaître une phase d’accalmie.
Les deux parties campent désormais sur leurs positions et les gains territoriaux ne sont plus suffisants pour justifier la poursuite des combats, a ainsi déclaré l’ancien haut gradé dans un entretien aux médias du groupe Funke. Une trêve et des négociations sur un cessez-le feu devraient avoir lieu entre février et mai 2023, selon lui.
"Une trêve sera conclue en 2023. Il ne sert à rien de poursuivre le combat si vous ne prenez plus de nouveaux territoires. Très probablement, entre février et mai, la situation sera telle que les deux parties se rendront compte qu'elles n'avancent plus", a ainsi déclaré Hans-Lothar Domröse.
Ce sera alors le temps des pourparlers, même si ceux-ci ne déboucheront pas forcément sur une paix totale. Ces négociations pourraient être menées avec la médiation du Président turc, du dirigeant indien, ou du secrétaire général de l’Onu Antonio Guterres, ajoute l’ancien gradé de l’Otan.

Espoirs de paix

Ces dernières semaines, plusieurs voix se sont élevées pour appeler à des négociations. Le Président ukrainien s’est entretenu avec son homologue américain sur le sujet. Les deux dirigeants souhaitent en particulier qu’un sommet de la paix soit organisé sous l’égide de l’Onu.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a au contraire accusé Washington de freiner les négociations, en vue d’épuiser la Russie dans le conflit. Moscou reste ouvert aux pourparlers, mais a fixé comme condition sine qua non la reconnaissance par Kiev des quatre régions ayant intégré la Russie.
Récemment, Volodymyr Zelensky avait proposé ironiquement de régler la question avec Vladimir Poutine en combat singulier.
Moins sarcastique, Antonio Guterres a déclaré que l’Onu était pessimiste quant à de prochaines négociations entre Moscou et Kiev.
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