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Burkina Faso: "déjà en partenariat" avec la Russie, il faut "discuter des termes" avec la France
Burkina Faso: "déjà en partenariat" avec la Russie, il faut "discuter des termes" avec la France
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La Russie est un partenaire du Burkina Faso, ce qui se manifeste notamment dans la coopération sécuritaire, a annoncé à la radio RFI le capitaine Ibrahim... 04.10.2022, Sputnik Afrique
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Le capitaine Ibrahim Traoré, qui vient de prendre le pouvoir au Burkina Faso en destituant le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba, a dressé, dans sa première interview donnée à RFI, les axes de sa future coopération avec la Russie et la France.Concernant les manifestants qui s’étaient rassemblés dans la capital dès le soir du 30 septembre, certains brandissant des drapeaux russes, le nouveau dirigeant a tranché: "Je ne vois pas quelle particularité il y a à voir un drapeau russe que l'on brandit à Ouagadougou"."Discuter des termes du partenariat"Quant à la France, qui est présente au Burkina Faso avec la force Sabre, contingent des forces spéciales basé à Kamboinsin qui forme les Burkinabés, elle reste une partenaire, mais avec des nuances.Le futur du paysLe capitaine de 34 ans qui s’est proclamé nouveau chef de l’État le 30 septembre a fait savoir qu’il ne voulait pas devenir le président de transition et être chargé des affaires courantes. Il a assuré qu’avant la fin de l’année "les assises des forces vives […] désigneront un président de transition".Le lieutenant-colonel Damiba, qui a finalement accepté de démissionner après deux jours de confusion, est actuellement au Togo. Le nouveau dirigeant a assuré qu’il n’y a "pas de problème" entre eux.Le capitaine Traoré a par ailleurs condamné les dégradations des institutions françaises par les manifestants:Le week-end dernier, les manifestants soutenant le capitaine Traoré, échauffés par des informations selon lesquelles Paris épaule le dirigeant destitué, ont tenté d’incendier les abords de l’ambassade de France. L’Hexagone a fermement condamné ces agissements, en déclarant n’être pas "partie prenante" de la crise politique et militaire au Burkina Faso.
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Burkina Faso: "déjà en partenariat" avec la Russie, il faut "discuter des termes" avec la France
10:30 04.10.2022 (Mis à jour: 10:32 04.10.2022) La Russie est un partenaire du Burkina Faso, ce qui se manifeste notamment dans la coopération sécuritaire, a annoncé à la radio RFI le capitaine Ibrahim Traoré, nouveau dirigeant de ce pays. En revanche, il convient de revoir les termes des relations avec la France.
Le capitaine Ibrahim Traoré, qui vient de
prendre le pouvoir au Burkina Faso en destituant le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba, a dressé, dans sa première interview donnée à RFI, les axes de sa future
coopération avec la Russie et la France.
"La Russie est un État comme les autres, on est déjà en partenariat comme vous pouvez le constater. Même dans notre armée, nous utilisons beaucoup de matériels russes. Donc, c’est déjà un partenaire pour le Burkina Faso", a-t-il soutenu.
Concernant les manifestants qui s’étaient rassemblés dans la capital dès le soir du 30 septembre, certains brandissant des drapeaux russes, le nouveau dirigeant a tranché: "Je ne vois pas quelle particularité il y a à voir un drapeau russe que l'on brandit à Ouagadougou".
"Discuter des termes du partenariat"
Quant à la France, qui est présente au Burkina Faso avec la force Sabre, contingent des forces spéciales basé à Kamboinsin qui forme les Burkinabés, elle reste une partenaire, mais avec des nuances.
"S'il y a une ambassade ici, c’est qu’on est déjà partenaires", a-t-il tranché en ajoutant: "La France même est en train de changer les termes de ses partenariats avec beaucoup de nations. Nous voulons aussi discuter des termes du partenariat avec la France. Il y a des choses à améliorer, et peut-être qu’il y a des choses à abandonner, mais tout ce qui peut être amélioré doit être fait".
Le capitaine de 34 ans qui s’est proclamé nouveau chef de l’État le 30 septembre a fait savoir qu’il ne voulait pas devenir le président de transition et être chargé des affaires courantes. Il a assuré qu’avant la fin de l’année "les assises des forces vives […] désigneront un président de transition".
"On souhaite que le retour à l’ordre constitutionnel normal soit même avant cette date, si la situation le présage. Donc, notre souhait, c’est que ça puisse se faire avant 2024", a-t-il fait savoir.
Le lieutenant-colonel Damiba, qui a finalement accepté de démissionner après deux jours de confusion, est actuellement au Togo. Le nouveau dirigeant a assuré qu’il n’y a "pas de problème" entre eux.
Le capitaine Traoré a par ailleurs condamné les dégradations des institutions françaises par les manifestants:
"Nous condamnons ces dérives de la foule. Avec la communication, je pense que ça rentre dans l’ordre".
Le week-end dernier, les manifestants soutenant le capitaine Traoré, échauffés par des informations selon lesquelles Paris épaule le dirigeant destitué, ont tenté d’incendier les abords de l’ambassade de France. L’Hexagone a fermement condamné ces agissements, en déclarant n’être pas
"partie prenante" de la crise politique et militaire au Burkina Faso.