https://fr.sputniknews.africa/20220921/adresse-de-vladimir-poutine-a-la-nation-1056248133.html
Adresse de Vladimir Poutine à la nation - l'intégralité du discours
Adresse de Vladimir Poutine à la nation - l'intégralité du discours
Sputnik Afrique
Vladimir Poutine a adressé le 21 septembre un message aux citoyens russes. Dans son discours, il a évoqué le déroulement de l'opération militaire spéciale pour... 21.09.2022, Sputnik Afrique
2022-09-21T14:22+0200
2022-09-21T14:22+0200
2022-09-27T03:40+0200
donbass. opération russe
russie
ukraine
donbass
vladimir poutine
discours
mobilisation partielle en russie
https://cdn1.img.sputniknews.africa/img/07e6/09/15/1056246084_0:0:1280:720_1920x0_80_0_0_b522d85920d84c15d843b02248530a2a.jpg
Mes chers concitoyens!Le thème de mon intervention est la situation dans le Donbass et le déroulement de l’opération militaire spéciale pour sa libération du régime néonazi qui a pris le pouvoir en Ukraine en 2014 à l’issue d’un coup d’État armé.Je m’adresse aujourd’hui à vous, à tous les citoyens de notre pays, à toutes les générations, à tout âge et à toute nationalité, au peuple de notre grande patrie, à tous ceux qui sont unis par la grande Russie historique, aux soldats et aux officiers, aux volontaires qui se battent en ce moment en première ligne, qui sont à leurs postes de combat, à nos frères et sœurs habitant les Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, des régions de Kherson et de Zaporojié et des autres territoires libérés du régime néonazi.Il s’agit de mesures à prendre nécessaires pour la défense de la souveraineté, de la sécurité et de l’intégrité territoriale de la Russie, du soutien à l’aspiration et à la volonté de nos compatriotes de définir leur avenir et de la politique agressive d’une partie des élites occidentales qui s’emploient de toutes leurs forces à sauvegarder leur domination et qui, pour ce faire, tentent de bloquer, de faire pression sur tous les centres de développement indépendants et souverains pour continuer de soumettre grossièrement les autres pays et les autres peuples à leur volonté, implanter ses pseudovaleurs.L’objectif de cet Occident est d’affaiblir, diviser et détruire en fin de compte notre pays. Ils disent déjà directement qu’en 1991 ils ont pu diviser l’Union soviétique, et maintenant le moment est venu pour la Russie elle-même, qu’elle doit se diviser en de nombreuses régions mortellement hostiles les unes aux autres.Ils nourrissent de tels projets depuis longtemps. Ils ont encouragé des bandes de terroristes internationaux dans le Caucase, fait progresser les infrastructures offensives de l'Otan près de nos frontières. Ils ont fait de la russophobie totale leur arme. Pendant des décennies ils ont nourri délibérément la haine contre la Russie, principalement en Ukraine en en faisant une place d’armes antirusse. Le peuple ukrainien lui-même a été transformé en chair à canon et poussé à la guerre avec notre pays, la déclenchant en 2014, utilisant les forces armées contre la population civile, organisant un génocide, un blocus, la terreur contre ceux qui ont refusé reconnaître un pouvoir né en Ukraine lors d'un coup d'État.Et après que le régime de Kiev actuel a refusé publiquement dans les faits une résolution pacifique du problème du Donbass, et a même déclaré ses revendications sur la bombe nucléaire, il est devenu clair qu’une nouvelle attaque d’ampleur contre le Donbass, comme cela a déjà eu lieu deux fois, était inévitable. Et par la suite une attaque sur la Crimée russe, sur la Russie, aurait tout autant été inévitable.De ce fait, la décision d’une opération militaire préventive était absolument nécessaire et la seule possible. Son objectif principal, la libération de tout le territoire du Donbass, reste inchangé.La République populaire de Lougansk est déjà presque entièrement débarrassée des néonazis. Les combats dans la République populaire de Donetsk continuent. En huit ans, le régime d’occupation de Kiev y a créé une ligne profondément échelonnée de fortifications de long terme. Leur prise de front aurait entraîné de lourdes pertes, c’est pourquoi nos unités ainsi que celles des républiques du Donbass agissent méthodiquement, intelligemment, utilisent le matériel, prennent soin des effectifs et pas-à-pas libèrent la terre de Donetsk, nettoient les villes et les villages des néonazis, fournissent de l’aide aux personnes que le régime de Kiev a prises en otages, en bouclier humain.Comme vous le savez, des militaires professionnels, servant sur la base de contrats, prennent part à l’opération militaire spéciale. Côte à côte, des formations de volontaires se battent avec eux: des gens de diverses nationalités, professions et de tous âges, de véritables patriotes. Sur un cri du cœur, ils ont décidé de défendre la Russie et le Donbass.De ce fait, le Gouvernement et le ministère de la Défense ont reçu pour instruction de ma part de définir complètement et dans les plus brefs délais le statut juridique des volontaires ainsi que des combattants des unités des Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk. Celui-ci doit être le même que celui des militaires de l’armée russe, incluant l’assurance médicale et matériel, les garanties sociales. Une attention particulière doit être accordée à l’organisation du ravitaillement des unités de volontaires de la milice populaire du Donbass en matériel et en armement.Au cours des opérations pour la défense du Donbass, nos troupes, conformément aux plans et décisions du ministère de la Défense et de l’état-major sur la stratégie d’action, ont libéré des néonazis des territoires importants des régions de Kherson et de Zaporojié, et d’autres territoires. Par conséquent, une ligne de contact de plus d’un millier de kilomètres s’est formée.Et je veux en parler aujourd’hui publiquement pour la première fois. Après le début de l’opération militaire spéciale, notamment au cours des négociations à Istanbul, les représentants de Kiev ont réagi très positivement à nos propositions, et celles-ci concernaient avant tout les garanties de sécurité de la Russie, de nos intérêts. Mais il est évident qu’une résolution pacifique ne plaisait pas à l’Occident, c’est pourquoi après avoir atteint ces compromis, il a été directement ordonné dans les faits à Kiev de rejeter tous les accords.Ils ont commencé à envoyer davantage d’armes à l’Ukraine. Le régime de Kiev a laissé entrer de nouvelles bandes de mercenaires et nationalistes étrangers, des unités militaires, formées aux normes de l’Otan et sous commandement de facto de conseillers étrangers.Parallèlement, avec la plus grande violence le régime répressif instauré après le coup d’État armé de 2014 a été renforcé à travers toute l’Ukraine envers ses propres citoyens. La politique d’intimidation, de terreur, de violence revêt les formes les plus massives, les plus effrayantes et les plus barbares.Je veux souligner une chose: nous savons que la majorité des personnes qui habitent dans les territoires libérés des néonazis, qui sont avant tout des terres historiques de la Nouvelle Russie, ne veulent pas se retrouver sous le joug d’un régime néonazi. À Zaporojié, à Kherson, à Lougansk, à Donetsk, ils ont vu et continuent de voir ce que font les néonazis dans les territoires pris de la région de Kharkov. Les héritiers des bandéristes et des massacreurs nazis tuent les gens, les torturent, les jettent en prison, règlent les comptes, brutalisent, intimident les civils.Dans les Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, dans les régions de Zaporojié et de Kherson vivaient avant les combats plus de sept millions et demi de personnes. Beaucoup d’entre eux ont été contraints de chercher refuge, de quitter leur terre natale. Et ceux qui sont restés, environ cinq millions de personnes, subissent aujourd’hui des tirs constants de missiles et de l’artillerie de la part des combattants néonazis. Ils frappent des hôpitaux et des écoles, fomentent des attentats terroristes contre les civils.Nous ne pouvons pas, nous n’avons aucun droit moral de laisser des personnes qui nous sont proches aux mains de bourreaux, nous ne pouvons pas ne pas répondre à leur aspiration sincère à définir leur destin. Les Parlements des Républiques populaires du Donbass, ainsi que les administrations militaro-civiles des régions de Kherson et de Zaporojié ont décidé de mener des référendums sur l’avenir de ces territoires et se sont adressés à nous, à la Russie, pour demander notre soutien.Je souligne que nous ferons tout pour assurer des conditions sûres à la conduite des référendums pour les gens puissent exprimer leur volonté. Et nous soutiendrons cette décision sur leur avenir que prendront la majorité des habitants des Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, des régions de Zaporojié et de Kherson.Mes chers concitoyens!Aujourd'hui, comme je l'ai déjà dit, nos forces armées agissent le long d’une ligne de contact qui dépasse le millier de kilomètres, elles s’opposent non seulement aux formations néonazies, mais aussi en réalité à toute la machine de guerre de l'Occident collectif.À cet égard, je considère qu'il est nécessaire de prendre la décision suivante - elle est pleinement adaptée aux menaces auxquelles nous sommes confrontés - à savoir, pour défendre notre patrie, sa souveraineté et son intégrité territoriale, pour assurer la sécurité de notre peuple et des personnes dans les territoires libérés, je considère qu'il est nécessaire de soutenir la proposition du ministère de la Défense et de l'état-major général de mener en Fédération de Russie une mobilisation partielle.Je le répète, il s’agit d’une mobilisation partielle, c'est-à-dire que seuls les citoyens qui sont actuellement dans la réserve et, surtout, ceux qui ont servi dans l’armée et qui ont une spécialité militaire précise et une expérience correspondante seront soumis à la conscription.Les personnes appelées à la conscription suivront une formation militaire supplémentaire avant d'être envoyées dans leurs unités, en tenant compte de l'expérience de l’opération militaire spéciale.Le décret de la mobilisation partielle est signé.En conformité avec la législation, des lettres informeront officiellement aujourd’hui les chambres du Congrès fédéral: le Conseil de la Fédération et la Douma d’État.La mobilisation commence aujourd’hui, dès le 21 septembre. Je charge les dirigeants des régions de fournir toute l’assistance nécessaire au travail des commissariats militaires.Je souligne en particulier que les citoyens russes appelés à la mobilisation recevront le statut, les revenus et toutes les garanties sociales des militaires servant par contrats.J’ajoute que le décret de la mobilisation partielle prévoit des mesures supplémentaires pour la réalisation de la commande d’État pour la défense. Les dirigeants des entreprises du complexe militaro-industriel ont une responsabilité directe dans l’accroissement de la production des armements et du matériel militaire et dans le déploiement de capacités de production supplémentaires. À son tour, le Gouvernement doit résoudre incessamment les questions liées aux dotations matérielles, en ressources et financières des entreprises de la défense.Mes chers concitoyens!Dans sa politique antirusse agressive, l’Occident a franchi toutes les limites. Nous entendons en permanence des menaces envers notre pays, notre peuple. Certains politiques irresponsables en Occident ne parlent pas seulement de projets de livraisons à l’Ukraine d’armements offensifs de longue portée, des systèmes qui permettent de frapper la Crimée et d’autres régions de Russie.De telles frappes terroristes, notamment en utilisant des armes occidentales, sont déjà menées contre des villages frontaliers des régions de Belgorod et de Koursk. En temps réel et avec l’utilisation de systèmes, d’avions, de navires, de satellites et de drones modernes, l’Otan mène sa reconnaissance dans tout le sud de la Russie.Washington, Londres et Bruxelles poussent directement Kiev à localiser les hostilités sur notre territoire. Ouvertement et sans s’en cacher, ils disent que la Russie doit être écrasée par tous les moyens sur le champ de bataille avec pour conséquence la perte de toute souveraineté politique, économique, culturelle, avec tout le saccage de notre pays.Arrive ensuite le chantage nucléaire. Il ne s’agit pas seulement des tirs encouragés par l’Occident contre la centrale nucléaire de Zaporojié, qui menace d’une catastrophe nucléaire, mais aussi des déclarations de certains représentants haut placés d’États de premiers plans de l’Otan concernant la possibilité et l’acceptabilité du recours contre la Russie aux armes de destruction massive, à l’armée nucléaire.À ceux qui se permettent de telles déclarations, je veux rappeler que notre pays dispose également de différents moyens de destruction et, sur certains composants, de plus modernes que ceux des pays de l’Otan. En cas de menace à l’intégrité territoriale de notre pays, pour la défense de la Russie et de notre peuple, nous userons bien entendu de tous les moyens en notre possession. Ce n’est pas du bluff.Les citoyens de la Russie peuvent être certains que l’intégrité territoriale de notre patrie, notre indépendance et notre liberté seront assurées, je le souligne encore une fois, par tous les moyens en notre possession. Et ceux qui veulent nous faire du chantage à l’arme nucléaire doivent savoir que la rose des vents peut se retourner dans leur direction.Notre tradition historique, le destin de notre peuple est d’arrêter ceux qui prétendent à l’hégémonie mondiale, ceux qui menacent de démembrer et d’asservir notre patrie. C’est ce que nous faisons maintenant et c’est ainsi que cela sera.Je crois en votre soutien.
https://fr.sputniknews.africa/20220921/poutine-loccident-se-livre-a-un-chantage-nucleaire-1056243878.html
https://fr.sputniknews.africa/20220921/toutes-les-forces-armees-russes-dont-la-triade-nucleaire-effectuent-la-tache-fixee-par-poutine-1056244405.html
https://fr.sputniknews.africa/20220921/poutine-annonce-la-mobilisation-partielle-en-russie-1056240384.html
russie
ukraine
donbass
Sputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
2022
Sputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
Actus
fr_FR
Sputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
Adresse de Vladimir Poutine à la nation
Sputnik Afrique
Adresse de Vladimir Poutine à la nation
2022-09-21T14:22+0200
true
PT14M21S
https://cdn1.img.sputniknews.africa/img/07e6/09/15/1056246084_191:0:1151:720_1920x0_80_0_0_1bfa184baa9afcd5fbe96dbe64473868.jpgSputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
russie, ukraine, donbass, vladimir poutine, discours, mobilisation partielle en russie
russie, ukraine, donbass, vladimir poutine, discours, mobilisation partielle en russie
Le thème de mon intervention est la situation dans le Donbass et le déroulement de l’opération militaire spéciale pour sa libération du régime néonazi qui a pris le pouvoir en Ukraine en 2014 à l’issue d’un coup d’État armé.
Je m’adresse aujourd’hui à vous, à tous les citoyens de notre pays, à toutes les générations, à tout âge et à toute nationalité, au peuple de notre grande patrie, à tous ceux qui sont unis par la grande Russie historique, aux soldats et aux officiers, aux volontaires qui se battent en ce moment en première ligne, qui sont à leurs postes de combat, à nos frères et sœurs habitant les Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, des régions de Kherson et de Zaporojié et des autres territoires libérés du régime néonazi.
Il s’agit de mesures à prendre nécessaires pour la défense de la souveraineté, de la sécurité et de l’intégrité territoriale de la Russie, du soutien à l’aspiration et à la volonté de nos compatriotes de définir leur avenir et de la politique agressive d’une partie des élites occidentales qui s’emploient de toutes leurs forces à sauvegarder leur domination et qui, pour ce faire, tentent de bloquer, de faire pression sur tous les centres de développement indépendants et souverains pour continuer de soumettre grossièrement les autres pays et les autres peuples à leur volonté, implanter ses pseudovaleurs.
L’objectif de cet Occident est d’affaiblir, diviser et détruire en fin de compte notre pays. Ils disent déjà directement qu’en 1991 ils ont pu diviser l’Union soviétique, et maintenant le moment est venu pour la Russie elle-même, qu’elle doit se diviser en de nombreuses régions mortellement hostiles les unes aux autres.
Ils nourrissent de tels projets depuis longtemps. Ils ont encouragé des bandes de terroristes internationaux dans le Caucase, fait progresser les infrastructures offensives de l'Otan près de nos frontières. Ils ont fait de la russophobie totale leur arme. Pendant des décennies ils ont nourri délibérément la haine contre la Russie, principalement en Ukraine en en faisant une place d’armes antirusse. Le peuple ukrainien lui-même a été transformé en chair à canon et poussé à la guerre avec notre pays, la déclenchant en 2014, utilisant les forces armées contre la population civile, organisant un génocide, un blocus, la terreur contre ceux qui ont refusé reconnaître un pouvoir né en Ukraine lors d'un coup d'État.
Et après que le régime de Kiev actuel a refusé publiquement dans les faits une résolution pacifique du problème du Donbass, et a même déclaré ses revendications sur la bombe nucléaire, il est devenu clair qu’une nouvelle attaque d’ampleur contre le Donbass, comme cela a déjà eu lieu deux fois, était inévitable. Et par la suite une attaque sur la Crimée russe, sur la Russie, aurait tout autant été inévitable.
De ce fait, la décision d’une opération militaire préventive était absolument nécessaire et la seule possible. Son objectif principal, la libération de tout le territoire du Donbass, reste inchangé.
La République populaire de Lougansk est déjà presque entièrement débarrassée des néonazis. Les combats dans la République populaire de Donetsk continuent. En huit ans, le régime d’occupation de Kiev y a créé une ligne profondément échelonnée de fortifications de long terme. Leur prise de front aurait entraîné de lourdes pertes, c’est pourquoi nos unités ainsi que celles des républiques du Donbass agissent méthodiquement, intelligemment, utilisent le matériel, prennent soin des effectifs et pas-à-pas libèrent la terre de Donetsk, nettoient les villes et les villages des néonazis, fournissent de l’aide aux personnes que le régime de Kiev a prises en otages, en bouclier humain.
Comme vous le savez, des militaires professionnels, servant sur la base de contrats, prennent part à l’opération militaire spéciale. Côte à côte, des formations de volontaires se battent avec eux: des gens de diverses nationalités, professions et de tous âges, de véritables patriotes. Sur un cri du cœur, ils ont décidé de défendre la Russie et le Donbass.
De ce fait, le Gouvernement et le ministère de la Défense ont reçu pour instruction de ma part de définir complètement et dans les plus brefs délais le statut juridique des volontaires ainsi que des combattants des unités des Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk. Celui-ci doit être le même que celui des militaires de l’armée russe, incluant l’assurance médicale et matériel, les garanties sociales. Une attention particulière doit être accordée à l’organisation du ravitaillement des unités de volontaires de la milice populaire du Donbass en matériel et en armement.
Au cours des opérations pour la défense du Donbass, nos troupes, conformément aux plans et décisions du ministère de la Défense et de l’état-major sur la stratégie d’action, ont libéré des néonazis des territoires importants des régions de Kherson et de Zaporojié, et d’autres territoires. Par conséquent, une ligne de contact de plus d’un millier de kilomètres s’est formée.
Et je veux en parler aujourd’hui publiquement pour la première fois. Après le début de l’opération militaire spéciale, notamment au cours des négociations à Istanbul, les représentants de Kiev ont réagi très positivement à nos propositions, et celles-ci concernaient avant tout les garanties de sécurité de la Russie, de nos intérêts. Mais il est évident qu’une résolution pacifique ne plaisait pas à l’Occident, c’est pourquoi après avoir atteint ces compromis, il a été directement ordonné dans les faits à Kiev de rejeter tous les accords.
Ils ont commencé à envoyer davantage d’armes à l’Ukraine. Le régime de Kiev a laissé entrer de nouvelles bandes de mercenaires et nationalistes étrangers, des unités militaires, formées aux normes de l’Otan et sous commandement de facto de conseillers étrangers.
Parallèlement, avec la plus grande violence le régime répressif instauré après le coup d’État armé de 2014 a été renforcé à travers toute l’Ukraine envers ses propres citoyens. La politique d’intimidation, de terreur, de violence revêt les formes les plus massives, les plus effrayantes et les plus barbares.
Je veux souligner une chose: nous savons que la majorité des personnes qui habitent dans les territoires libérés des néonazis, qui sont avant tout des terres historiques de la Nouvelle Russie, ne veulent pas se retrouver sous le joug d’un régime néonazi. À Zaporojié, à Kherson, à Lougansk, à Donetsk, ils ont vu et continuent de voir ce que font les néonazis dans les territoires pris de la région de Kharkov. Les héritiers des bandéristes et des massacreurs nazis tuent les gens, les torturent, les jettent en prison, règlent les comptes, brutalisent, intimident les civils.
Dans les Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, dans les régions de Zaporojié et de Kherson vivaient avant les combats plus de sept millions et demi de personnes. Beaucoup d’entre eux ont été contraints de chercher refuge, de quitter leur terre natale. Et ceux qui sont restés, environ cinq millions de personnes, subissent aujourd’hui des tirs constants de missiles et de l’artillerie de la part des combattants néonazis. Ils frappent des hôpitaux et des écoles, fomentent des attentats terroristes contre les civils.
Nous ne pouvons pas, nous n’avons aucun droit moral de laisser des personnes qui nous sont proches aux mains de bourreaux, nous ne pouvons pas ne pas répondre à leur aspiration sincère à définir leur destin. Les Parlements des Républiques populaires du Donbass, ainsi que les administrations militaro-civiles des régions de Kherson et de Zaporojié ont décidé de mener des référendums sur l’avenir de ces territoires et se sont adressés à nous, à la Russie, pour demander notre soutien.
Je souligne que nous ferons tout pour assurer des conditions sûres à la conduite des référendums pour les gens puissent exprimer leur volonté. Et nous soutiendrons cette décision sur leur avenir que prendront la majorité des habitants des Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, des régions de Zaporojié et de Kherson.
Aujourd'hui, comme je l'ai déjà dit, nos forces armées agissent le long d’une ligne de contact qui dépasse le millier de kilomètres, elles s’opposent non seulement aux formations néonazies, mais aussi en réalité à toute la machine de guerre de l'Occident collectif.
À cet égard, je considère qu'il est nécessaire de prendre la décision suivante - elle est pleinement adaptée aux menaces auxquelles nous sommes confrontés - à savoir, pour défendre notre patrie, sa souveraineté et son intégrité territoriale, pour assurer la sécurité de notre peuple et des personnes dans les territoires libérés, je considère qu'il est nécessaire de soutenir la proposition du ministère de la Défense et de l'état-major général de mener en Fédération de Russie une mobilisation partielle.
Je le répète, il s’agit d’une mobilisation partielle, c'est-à-dire que seuls les citoyens qui sont actuellement dans la réserve et, surtout, ceux qui ont servi dans l’armée et qui ont une spécialité militaire précise et une expérience correspondante seront soumis à la conscription.
Les personnes appelées à la conscription suivront une formation militaire supplémentaire avant d'être envoyées dans leurs unités, en tenant compte de l'expérience de l’opération militaire spéciale.
Le décret de la mobilisation partielle est signé.
En conformité avec la législation, des lettres informeront officiellement aujourd’hui les chambres du Congrès fédéral: le Conseil de la Fédération et la Douma d’État.
La mobilisation commence aujourd’hui, dès le 21 septembre. Je charge les dirigeants des régions de fournir toute l’assistance nécessaire au travail des commissariats militaires.
Je souligne en particulier que les citoyens russes appelés à la mobilisation recevront le statut, les revenus et toutes les garanties sociales des militaires servant par contrats.
J’ajoute que le décret de la mobilisation partielle prévoit des mesures supplémentaires pour la réalisation de la commande d’État pour la défense. Les dirigeants des entreprises du complexe militaro-industriel ont une responsabilité directe dans l’accroissement de la production des armements et du matériel militaire et dans le déploiement de capacités de production supplémentaires. À son tour, le Gouvernement doit résoudre incessamment les questions liées aux dotations matérielles, en ressources et financières des entreprises de la défense.
Dans sa politique antirusse agressive, l’Occident a franchi toutes les limites. Nous entendons en permanence des menaces envers notre pays, notre peuple. Certains politiques irresponsables en Occident ne parlent pas seulement de projets de livraisons à l’Ukraine d’armements offensifs de longue portée, des systèmes qui permettent de frapper la Crimée et d’autres régions de Russie.
De telles frappes terroristes, notamment en utilisant des armes occidentales, sont déjà menées contre des villages frontaliers des régions de Belgorod et de Koursk. En temps réel et avec l’utilisation de systèmes, d’avions, de navires, de satellites et de drones modernes, l’Otan mène sa reconnaissance dans tout le sud de la Russie.
Washington, Londres et Bruxelles poussent directement Kiev à localiser les hostilités sur notre territoire. Ouvertement et sans s’en cacher, ils disent que la Russie doit être écrasée par tous les moyens sur le champ de bataille avec pour conséquence la perte de toute souveraineté politique, économique, culturelle, avec tout le saccage de notre pays.
Arrive ensuite le chantage nucléaire. Il ne s’agit pas seulement des tirs encouragés par l’Occident contre la centrale nucléaire de Zaporojié, qui menace d’une catastrophe nucléaire, mais aussi des déclarations de certains représentants haut placés d’États de premiers plans de l’Otan concernant la possibilité et l’acceptabilité du recours contre la Russie aux armes de destruction massive, à l’armée nucléaire.
À ceux qui se permettent de telles déclarations, je veux rappeler que notre pays dispose également de différents moyens de destruction et, sur certains composants, de plus modernes que ceux des pays de l’Otan. En cas de menace à l’intégrité territoriale de notre pays, pour la défense de la Russie et de notre peuple, nous userons bien entendu de tous les moyens en notre possession. Ce n’est pas du bluff.
Les citoyens de la Russie peuvent être certains que l’intégrité territoriale de notre patrie, notre indépendance et notre liberté seront assurées, je le souligne encore une fois, par tous les moyens en notre possession. Et ceux qui veulent nous faire du chantage à l’arme nucléaire doivent savoir que la rose des vents peut se retourner dans leur direction.
Notre tradition historique, le destin de notre peuple est d’arrêter ceux qui prétendent à l’hégémonie mondiale, ceux qui menacent de démembrer et d’asservir notre patrie. C’est ce que nous faisons maintenant et c’est ainsi que cela sera.
Je crois en votre soutien.