Un nouveau mode opératoire des cambrioleurs qui inquiète en région parisienne
© Photo Pixabay / S_SalowUn cambrioleur
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Les malfaiteurs opèrent dans la capitale depuis cet été avec une nouvelle approche, sans faire de bruit. La police, qui a ouvert une enquête, n’en a pas encore retrouvé les auteurs.
Pour certains Parisiens partis en vacances, le retour a été difficile. La porte de leur domicile a été forcée en utilisant de l’acide, rapporte CNews. Cette nouvelle méthode plébiscitée par les voleurs consiste à introduire le produit dans la serrure afin de la fragiliser. Ensuite, il n’y a plus qu’à s’introduire rapidement dans le logement, sans faire de bruit.
Un responsable d’une serrurerie a expliqué le procédé à la chaîne de télévision:
Un responsable d’une serrurerie a expliqué le procédé à la chaîne de télévision:
"Le produit s’infiltre dans le barillet, le ressort devient souple et s’écrase et là, avec une clé ou un tournevis affuté, ils forcent et ils ouvrent".
Des investigations en cours
France 2 rapporte que 50 cas ont été signalés dans l’ouest de l’Île-de-France depuis le début de l’été. Pour l’heure, la police ne dispose d’aucune piste permettant de retrouver les auteurs. Emmanuel Quemener, secrétaire général Alliance 92, a déclaré au média qu’il s’agissait de gens rodés au procédé. Il a expliqué que les malfaiteurs viennent dans un premier temps mettre de la colle dans les serrures afin de savoir si les occupants sont partis en vacances pour ensuite passer à l’action avec de l’acide si c’est le cas.
Sébastien Aguilar, chargé de communication du Snipat Police Scientifique, a précisé à CNews que les enquêtes ouvertes avaient permis de relever des traces. Celles-ci sont examinées en laboratoire et comparées aux différents fichiers en France et à l’international, afin de déterminer s’il s’agit d’une bande organisée itinérante.
Sébastien Aguilar, chargé de communication du Snipat Police Scientifique, a précisé à CNews que les enquêtes ouvertes avaient permis de relever des traces. Celles-ci sont examinées en laboratoire et comparées aux différents fichiers en France et à l’international, afin de déterminer s’il s’agit d’une bande organisée itinérante.