À l'appel du roi Mohammed VI pour l'ouverture d'un dialogue «franc et direct», Alger a choisi de répondre par l'affirmative mais dans le cadre d'un dialogue maghrébin et au sein des institutions de l'Union du Maghreb arabe (UMA). C'est ce qui transparait du communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères rendu public ce 22 novembre, jugé par des journaux locaux comme la réplique par ricochet apportée par les autorités algériennes à l'initiative du souverain marocain.
Bien que cet appel de l'Algérie intervienne dans la droite ligne des conclusions du dernier sommet extraordinaire de l'Union africaine sur les réformes institutionnelles de cette organisation, qui a mis l'accent sur l'intérêt des ensembles économiques régionaux dans les processus d'intégration des pays africains, le site d'information Algérie patriotique a estimé dans son édition du 22 novembre que si l'édification de l'UMA n'était pas relancée, ce ne pouvait pas être à cause de l'Algérie. «La balle est ainsi jetée dans le camp du Maroc qui ne pourra assurément pas répondre négativement à cette demande», a-t-il précisé.