À l'occasion de la célébration de la fête de la Révolution du roi et du peuple, le 20 août, le souverain du Maroc Mohammed VI a accordé la grâce à 22 salafistes emprisonnés pour des faits d'«extrémisme et de terrorisme», et qui ont bénéficié du programme Moussalaha (réconciliation). C'est ce qu'a indiqué, le 19 août, un communiqué du ministère de la Justice.
Pour que la grâce royale puisse prendre effet, les autorités judiciaires marocaines ont demandé à ces prisonniers de déclarer leur loyauté «aux institutions nationales et aux constantes sacrées de la nation», «une terminologie se référant généralement à la monarchie et l'islam sunnite», selon le média.
En 2017, 15 salafistes, «également condamnés pour des affaires liées au terrorisme, ont également été gracié par le roi, à la même occasion, et après avoir satisfait aux mêmes exigences», rappelle le site d'information Le Desk.