Le projet de construction d'un parc éolien dans la région de Dakhla, territoire disputé entre le Sahara occidental et le Maroc, est une «atteinte aux droits du peuple sahraoui». C'est ce qu'a affirmé le 14 août l'Observatoire des ressources naturelles du Sahara occidental (WSRW), réagissant à l'annonce faite le 27 juillet par le groupe américain de cloud computing intégré, Soluna, de la conclusion d'un contrat avec le Maroc pour la construction d'une centrale éolienne dans cette région. C'est ce qu'a rapporté Algérie Presse Service dans son édition du 14 août.
«Le Maroc tente d'impliquer des entreprises étrangères, liant leurs intérêts aux siens pour légitimer son occupation du Sahara occidental», a déclaré l'observatoire.
Dans le même sens, tout en appelant à l'annulation de ce contrat, l'Observatoire sahraoui a rappelé au groupe Soluna qu'il «ne doit pas mener des activités contre la volonté du peuple sahraoui et sans son consentement ou celui du Front Polisario».
En conclusion l'Observatoire des ressources naturelles du Sahara occidental a appelé «la communauté internationale et à sa tête le Conseil de sécurité de l'Onu à créer un mécanisme devant protéger les ressources du Sahara occidental de l'exploitation».
Les éoliennes seront implantées, selon Soluna, sur un site couvrant une surface de 370 hectares, présentant des conditions optimales, dont la vitesse du vent d'à peu près 40 km/heure. Le projet devrait coûter la bagatelle de trois milliards de dollars sur une période de cinq ans.