Les Forces armées royales marocaines (FAR) auraient reçu des équipements militaires sophistiqués en provenance des États-Unis. C'est ce qui ressort des informations rapportées par des médias locaux, dans leurs éditions du 10 juillet. Ils affirment que ces armes ont été acheminées vers la base des FAR à Nouaceur dans la région de Casablanca. Le média Akhbar Al Yaoum a fait état d'un autre contrat, qui serait fraîchement conclu avec les USA, pour l'acquisition de missiles sol-mer antinavires et air-mer antiradar.
Toujours selon ces même sources, l'inspecteur général des forces armées royales aurait conclu d'autres contrats concernant l'achat d'avions de chasse et de leurs armes spécifiques, dont feraient partie les missiles air-air. Des hélicoptères Apache et des lances missiles air-air sont également concernés.
Selon les mêmes sources citées par le quotidien, les FAR seraient équipées d'autres missiles tactiques de la famille air-mer conçus pour la destruction de radars.
Selon le site d'information, «le Qatar semble avoir pris le relais en assurant Mohammed VI de son soutien», et ce tant que Rabat continuera à soutenir Doha dans son conflit qui l'oppose à l'Arabie Saoudite et aux Émirats arabes unis.
A ce propos, le 29 juin, à Rabat, John Sullivan, secrétaire d'État américain adjoint, s'est clairement prononcé en faveur du plan d'autonomie marocain. «C'est un plan sérieux, réaliste et crédible, capable de satisfaire les aspirations de la population du Sahara occidental», a déclaré le diplomate américain lors d'un point de presse conjoint avec Nasser Bourita, selon l'AFP.
Le royaume chérifien a reçu un deuxième soutien de taille à son plan d'autonomie du Sahara occidental, en l'espace d'une semaine, après celui des États-Unis.
Les représentants des deux États ont abordé, à cette occasion, la coopération bilatérale et les questions régionales, dont la question du conflit au Sahara occidental «où le Royaume-Uni a pris note des efforts sérieux et crédibles faits par le Maroc pour aller de l'avant vers un règlement» de cette question, a-t-on affirmé dans l'échange de lettres sur l'accord portant institution du dialogue stratégique.