Lors du début des travaux du dialogue stratégique entre le Maroc et le Royaume-Uni, le 5 juillet, à Londres, le gouvernement britannique a affirmé avoir «pris note» des efforts «sérieux et crédibles» déployés par Rabat pour «aller de l'avant» vers un règlement du conflit du Sahara occidental. Les discussions entre les deux pays se sont tenues sous la direction du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nasser Bourita, et de son homologue anglais, Boris Johnson, selon le site d'information H24Info.
C'est le deuxième soutien de taille à son plan d'autonomie du Sahara occidental que le royaume chérifien a eu en l'espace d'une semaine après celui des États-Unis. En effet, le 29 juin, à Rabat, John Sullivan, secrétaire d'État américain adjoint, s'est clairement prononcé en faveur du plan d'autonomie marocain. «C'est un plan sérieux, réaliste et crédible, capable de satisfaire les aspirations de la population du Sahara occidental», a déclaré le diplomate américain lors d'un point de presse conjoint avec Nasser Bourita, selon l'AFP.
Le ministre marocain des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Nasser Bourita, s'est exprimé sur le mécanisme de l'Union africaine (UA) dans un entretien donné à France 24 en langue arabe le 3 juillet dernier.
«L'essentiel est qu'aujourd'hui un organe a été créé pour traiter avec les Nations unies», a-t-il déclaré en soulignant que la décision de créer ce mécanisme affirmait «avec clarté que le problème sera traité à ce niveau et dans ce cadre [dans le cadre des Nations unies, ndlr]». Le responsable marocain a martelé que «le rôle de l'Union africaine [via ce mécanisme, ndlr] se limitera à soutenir et à accompagner le processus onusien, rien de plus».