Lors de la clôture, le 2 juillet, de son 31e sommet à Nouakchott, l'Union africaine (UA) a annoncé l'adoption d'un mécanisme africain pour le règlement du conflit du Sahara occidental. Le mécanisme en question a été recommandé par le rapport du président de la Commission de l'UA, Moussa Faki Mahamat, sur le Sahara occidental, présenté dimanche 1er juillet aux chefs d'État africains, selon le site d'information Tout Sur l'Algérie (TSA).
La tâche de mener à terme la mission de ce mécanisme a été confiée au Comité ad hoc formé des chefs d'État et de gouvernements des pays de l'UA, et de personnalités de haut niveau comme le président en exercice de l'organisation panafricaine, son prédécesseur et son successeur, et le président de la Commission de l'Union.
Le Front Polisario, qui revendique depuis 1975 l'indépendance du Sahara occidental, a lancé un appel au Conseil de sécurité pour «organiser des négociations directes entre les parties au conflit sahraoui», dont le Front Polisario et le Maroc, dans les plus brefs délais possibles.
Dans une lettre adressée aux Nations unies, le Front Polisario se déclare disposé à engager des négociations sans conditions préalables avec le Maroc «devant mener à l'exercice par le peuple sahraoui de son droit inaliénable d'autodétermination, conformément à la résolution 2414 du Conseil de sécurité», relate le site Sahara Presse Service.
Soutenu par l'Algérie, le Front Polisario réclame la tenue d'un référendum d'autodétermination de la région, mais Rabat est hostile à toute autre solution que l'autonomie sous sa souveraineté.