«Les États-Unis ne sont intéressés que par leur propres intérêts. Et ils ont besoin que la guerre en Syrie et dans toute la région dure le plus longtemps possible. Il est évident qu'ils ne vont pas contribuer à l'établissement de paix. Quant au gouvernement syrien, il a des atouts dans sa manche en ce moment et il devra les utiliser au maximum pour mettre en œuvre le processus de paix», a indiqué l'expert.
«Ces négociations ressemblent beaucoup aux huit précédentes sessions des négociations au Kazakhstan: on a discuté des sujets de la sécurité, des zones de désescalade. Cette fois, la délégation américaine n'est pas venue. Cela est lié à des tensions croissantes entre la Russie et les États-Unis. Ces derniers souhaitent organiser des pourparlers à Genève», a souligné Ahmed al-Seid.
D'après lui, la 9e session des négociations d'Astana a été fructueuse, c'est pourquoi ce format a un avenir.
Le troisième interlocuteur de Sputnik, Tariq al-Ahmed, membre du Parti social-nationaliste syrien, estime qu'il y a beaucoup de travail à faire durant les rencontres à Astana mais que la question la plus importante est celle de la souveraineté syrienne.
La 9e session des négociations d'Astana sur la crise syrienne s'est tenue les 14 et 15 mai sans les États-Unis qui ont refusé d'y prendre part.